50% de rebelles syriens extrémistes: «crédible», assure del Ponte

Carla del Ponte, membre de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, a jugé «crédible» le chiffre selon lequel la moitié des rebelles seraient des extrémistes, dans un entretien diffusé lundi soir sur la radio-télévision suisse romande.
Selon une étude publiée menée par l'institut de défense IHS Jane's, dont des extraits ont été publiés dans le quotidien britannique The Daily Telegraph, les extrémistes membres de groupes armés en Syrie forment près de la moitié des forces rebelles.
«C'est absolument crédible. Moi, je dirai même un petit peu plus», a déclaré Carla del Ponte lors d'un entretien avec la RTS, tout en précisant que son équipe n'avait pas encore fait ses propres calculs.
Les crimes commis par les rebelles augmentent
«Plus le côté des opposants démocratiques et pour la paix diminue, plus augmentent les extrémistes et naturellement plus augmentent les crimes commis par les opposants», a-t-elle ajouté.
Carla del Ponte a rappelé qu'«outre les crimes commis par les forces loyales au président Bachar al-Assad, des crimes atroces avaient également été perpétrés du côté des rebelles».
L'analyse évalue à 100.000 le nombre des rebelles engagés dans le combat contre le régime syrien. Mais ces combattants se sont divisés en près de 1.000 groupes différents depuis que la guerre a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10.000 d'entre eux sont des «djihadistes» combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30.000 à 35.000 autres sont des membres de groupes extrémistes, différents des «djihadistes» car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
Ces estimations correspondent à celles de la majorité des diplomates occidentaux. Le plus grave est que l'influence des groupes des plus extrémistes, le Front al-Nosra et l'«État islamique d'Irak et du Levant», sur la rébellion armée n'a fait que croître ces derniers mois.
«L'insurrection est maintenant dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit», juge Charles Lister, auteur de cette étude, cité par le journal.
«L'idée que ce sont plutôt des groupes laïcs qui dirigent l'opposition n'est juste pas confirmée», souligne-t-il.
Cette étude, basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement, devrait être publiée intégralement cette semaine.
Source: agences et rédaction

Selon une étude publiée menée par l'institut de défense IHS Jane's, dont des extraits ont été publiés dans le quotidien britannique The Daily Telegraph, les extrémistes membres de groupes armés en Syrie forment près de la moitié des forces rebelles.
«C'est absolument crédible. Moi, je dirai même un petit peu plus», a déclaré Carla del Ponte lors d'un entretien avec la RTS, tout en précisant que son équipe n'avait pas encore fait ses propres calculs.
Les crimes commis par les rebelles augmentent
«Plus le côté des opposants démocratiques et pour la paix diminue, plus augmentent les extrémistes et naturellement plus augmentent les crimes commis par les opposants», a-t-elle ajouté.
Carla del Ponte a rappelé qu'«outre les crimes commis par les forces loyales au président Bachar al-Assad, des crimes atroces avaient également été perpétrés du côté des rebelles».
L'analyse évalue à 100.000 le nombre des rebelles engagés dans le combat contre le régime syrien. Mais ces combattants se sont divisés en près de 1.000 groupes différents depuis que la guerre a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10.000 d'entre eux sont des «djihadistes» combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30.000 à 35.000 autres sont des membres de groupes extrémistes, différents des «djihadistes» car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
Ces estimations correspondent à celles de la majorité des diplomates occidentaux. Le plus grave est que l'influence des groupes des plus extrémistes, le Front al-Nosra et l'«État islamique d'Irak et du Levant», sur la rébellion armée n'a fait que croître ces derniers mois.
«L'insurrection est maintenant dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit», juge Charles Lister, auteur de cette étude, cité par le journal.
«L'idée que ce sont plutôt des groupes laïcs qui dirigent l'opposition n'est juste pas confirmée», souligne-t-il.
Cette étude, basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement, devrait être publiée intégralement cette semaine.
Source: agences et rédaction
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