Assad pose ses conditions: Arrêtez de nous menacer et d’armer les terroristes, nous menons le processus jusqu’au bout

Le président syrien Bachar el-Assad a promis de placer sous contrôle international ses armes chimiques, mais seulement si les États-Unis ne menacent plus son pays et cessent de livrer des armes aux groupes armés terroristes.
«Les mécanismes visant à placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international ne peuvent pas être unilatéraux. Cela ne signifie pas que la Syrie signera les documents requis, respectera ses obligations et le tour est joué. Il s'agit d'un processus bilatéral. Quand nous verrons que les États-Unis veulent effectivement la stabilité dans la région, cesseront de menacer et de chercher à attaquer, et de livrer des armes aux terroristes, alors nous considérerons que nous pouvons mener les processus jusqu'au bout et qu'ils seront acceptables pour la Syrie», a souligné le président syrien jeudi 12 septembre, dans un entretien à la chaîne publique russe Rossia 24. «Dans quelques jours, la Syrie enverra un message à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), dans lequel figureront les documents techniques nécessaires pour signer l'accord», a-t-il déclaré.
«Après cela, les travaux pour signer la Convention d'interdiction des armes chimiques seront lancés», a ajouté M. Assad. Puis «la Syrie commencera à transmettre ses informations sur ses stocks d'armes chimiques», a-t-il poursuivi.
Mais M. Assad a tenu à préciser que si Damas acceptait de placer ses armes chimiques sous contrôle international, c'était bien «à cause de la Russie», assurant que «les menaces des États-Unis n'ont pas influé sur cette décision».
Retour des experts
Le président syrien a de même insisté sur le retour des experts en armes chimiques de
l'ONU en Syrie.
«Nous avons besoin que la délégation d'experts spéciaux en armes chimiques, qui a visité la Syrie il y a une semaine, revienne dans le pays. Ils reviendront en Syrie pour respecter l'accord que nous avons signés pendant leur séjour», a-t-il indiqué.
«L'accord prévoit de lancer une enquête dans plusieurs provinces, avant tout à Khan al-Assal. Nous devons effectuer une enquête minutieuse pour établir la composition des matières utilisées et, ce qui le plus important, pour comprendre quels pays ont remis des matières chimiques aux terroristes, en vue de les faire répondre de leurs actes», a-t-il souligné.
Le président syrien a salué le rôle de la Russie dans le règlement du conflit syrien.
«L'Etat russe joue un grand rôle dans ce processus (le règlement du conflit syrien), puisque nous ne faisons pas confiance aux Etats-Unis et que nous ne communiquons pas avec eux. La Russie est le seul Etat qui peut le faire», a-t-il indiqué.
Provocations possibles pour entraîner «Israël» dans le conflit
M. Assad a prévu que les terroristes utiliseraient des armes chimiques pour pousser l'entité sioniste à s'impliquer dans le conflit syrien.
«Des bandes de terroristes et ceux qui les téléguident essaient de provoquer une attaque américaine après avoir essayé d'entraîner Israël dans la crise syrienne. Cela n'est pas du tout à exclure», a-t-il expliqué.
Ankara et Riyad fournissent des armes aux rebelles
Il a souligné que «certains pays, dont la Turquie et l'Arabie saoudite, fournissent des armes aux terroristes en Syrie.
«Tous les pays affirment ne pas coopérer avec les terroristes. Mais nous savons que l'Occident leur apporte un soutien logistique", a indiqué le président syrien.
«L'Occident, ainsi que des pays du Proche-Orient tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et plus tôt le Qatar ont établi des contacts directs avec les terroristes et leur fournissent tous types d'armes», a-t-il conclu.
Source : Ria Novosti et agences
«Les mécanismes visant à placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international ne peuvent pas être unilatéraux. Cela ne signifie pas que la Syrie signera les documents requis, respectera ses obligations et le tour est joué. Il s'agit d'un processus bilatéral. Quand nous verrons que les États-Unis veulent effectivement la stabilité dans la région, cesseront de menacer et de chercher à attaquer, et de livrer des armes aux terroristes, alors nous considérerons que nous pouvons mener les processus jusqu'au bout et qu'ils seront acceptables pour la Syrie», a souligné le président syrien jeudi 12 septembre, dans un entretien à la chaîne publique russe Rossia 24. «Dans quelques jours, la Syrie enverra un message à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), dans lequel figureront les documents techniques nécessaires pour signer l'accord», a-t-il déclaré.
«Après cela, les travaux pour signer la Convention d'interdiction des armes chimiques seront lancés», a ajouté M. Assad. Puis «la Syrie commencera à transmettre ses informations sur ses stocks d'armes chimiques», a-t-il poursuivi.
Mais M. Assad a tenu à préciser que si Damas acceptait de placer ses armes chimiques sous contrôle international, c'était bien «à cause de la Russie», assurant que «les menaces des États-Unis n'ont pas influé sur cette décision».
Retour des experts
Le président syrien a de même insisté sur le retour des experts en armes chimiques de

«Nous avons besoin que la délégation d'experts spéciaux en armes chimiques, qui a visité la Syrie il y a une semaine, revienne dans le pays. Ils reviendront en Syrie pour respecter l'accord que nous avons signés pendant leur séjour», a-t-il indiqué.
«L'accord prévoit de lancer une enquête dans plusieurs provinces, avant tout à Khan al-Assal. Nous devons effectuer une enquête minutieuse pour établir la composition des matières utilisées et, ce qui le plus important, pour comprendre quels pays ont remis des matières chimiques aux terroristes, en vue de les faire répondre de leurs actes», a-t-il souligné.
Le président syrien a salué le rôle de la Russie dans le règlement du conflit syrien.
«L'Etat russe joue un grand rôle dans ce processus (le règlement du conflit syrien), puisque nous ne faisons pas confiance aux Etats-Unis et que nous ne communiquons pas avec eux. La Russie est le seul Etat qui peut le faire», a-t-il indiqué.
Provocations possibles pour entraîner «Israël» dans le conflit
M. Assad a prévu que les terroristes utiliseraient des armes chimiques pour pousser l'entité sioniste à s'impliquer dans le conflit syrien.
«Des bandes de terroristes et ceux qui les téléguident essaient de provoquer une attaque américaine après avoir essayé d'entraîner Israël dans la crise syrienne. Cela n'est pas du tout à exclure», a-t-il expliqué.
Ankara et Riyad fournissent des armes aux rebelles
Il a souligné que «certains pays, dont la Turquie et l'Arabie saoudite, fournissent des armes aux terroristes en Syrie.
«Tous les pays affirment ne pas coopérer avec les terroristes. Mais nous savons que l'Occident leur apporte un soutien logistique", a indiqué le président syrien.
«L'Occident, ainsi que des pays du Proche-Orient tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et plus tôt le Qatar ont établi des contacts directs avec les terroristes et leur fournissent tous types d'armes», a-t-il conclu.
Source : Ria Novosti et agences
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