Bandar Ben Sultan torpille la formation d’un gouvernement au Liban

Le projet de nouveau gouvernement a volé en éclats. Seul le chef des services de renseignement saoudien, le prince Bandar Ben Sultan, en est responsable.
Le Premier ministre désigné, Tammam Salam, aurait mis la dernière main à la mouture gouvernementale et aurait sollicité une rencontre avec le président de la République Michel Sleiman afin de lui soumettre sa formule gouvernementale jeudi, a rapporté le quotidien libanais
as-Safir citant des sources bien informées.
Cependant, un développement serait survenu en l’espace de 72 heures, faisant tomber à l’eau le projet d’annoncer la formation d’un gouvernement de 24 ministres.
Selon ces sources, Bandar aurait demandé de geler le processus de formation, considérant que dans l’éventualité d’une frappe contre la Syrie il serait possible de recourir à d’autres options, parmi lesquelles figurerait la désignation de Saad Hariri, et ce sans aucun engagement en faveur de la participation du Hezbollah au futur Cabinet.
Toujours selon les mêmes sources, le président de la République aurait été informé par cette décision saoudienne via des canaux indirects. Et la visite de M. Salam au Palais de Baabda aurait été l’occasion de tourner la page du dossier gouvernemental.
Le Futur revient sur son engagement
Dans le même contexte, le quotidien libanais al-Akhbar a révélé que le Courant du Futur est revenu sur son engagement après avoir dernièrement donné son aval à un gouvernement politique au sein duquel le Hezbollah serait représenté, à condition que le 8-Mars et le Courant
patriotique libre (CPL) n’y obtiennent pas le tiers de blocage.
En effet, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora a fait comprendre aux médiateurs dans ce dossier que le Courant du Futur n’a jamais accepté la présence du Hezbollah au sein du futur Cabinet, et a de nouveau proposé un gouvernement restreint formé de 14 ministres technocrates.
Les propos de Siniora interviennent trois jours après l’entretien entre l’ambassadeur d’Arabie saoudite et le général Michel Aoun, à qui le diplomate saoudien aurait fait part de l’opposition de son pays à toute participation du Hezbollah au gouvernement.
Source: mediarama et rédaction
Le Premier ministre désigné, Tammam Salam, aurait mis la dernière main à la mouture gouvernementale et aurait sollicité une rencontre avec le président de la République Michel Sleiman afin de lui soumettre sa formule gouvernementale jeudi, a rapporté le quotidien libanais

Cependant, un développement serait survenu en l’espace de 72 heures, faisant tomber à l’eau le projet d’annoncer la formation d’un gouvernement de 24 ministres.
Selon ces sources, Bandar aurait demandé de geler le processus de formation, considérant que dans l’éventualité d’une frappe contre la Syrie il serait possible de recourir à d’autres options, parmi lesquelles figurerait la désignation de Saad Hariri, et ce sans aucun engagement en faveur de la participation du Hezbollah au futur Cabinet.
Toujours selon les mêmes sources, le président de la République aurait été informé par cette décision saoudienne via des canaux indirects. Et la visite de M. Salam au Palais de Baabda aurait été l’occasion de tourner la page du dossier gouvernemental.
Le Futur revient sur son engagement
Dans le même contexte, le quotidien libanais al-Akhbar a révélé que le Courant du Futur est revenu sur son engagement après avoir dernièrement donné son aval à un gouvernement politique au sein duquel le Hezbollah serait représenté, à condition que le 8-Mars et le Courant

En effet, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora a fait comprendre aux médiateurs dans ce dossier que le Courant du Futur n’a jamais accepté la présence du Hezbollah au sein du futur Cabinet, et a de nouveau proposé un gouvernement restreint formé de 14 ministres technocrates.
Les propos de Siniora interviennent trois jours après l’entretien entre l’ambassadeur d’Arabie saoudite et le général Michel Aoun, à qui le diplomate saoudien aurait fait part de l’opposition de son pays à toute participation du Hezbollah au gouvernement.
Source: mediarama et rédaction
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