Proposition russe: Obama évoque une possible «percée»… Alliés et adversaires de Damas la saluent
Alliés et adversaires de Damas ont salué la proposition du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, appelant à placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international.
Barack Obama a salué lundi soir la proposition russe, éloignant la perspective de bombardements contre la Syrie sous prétexte de «punir le pouvoir syrien».
«Cela pourrait constituer une percée importante», a lancé le président américain sur la chaîne
NBC.
Confronté à une opinion publique hostile à une intervention militaire en Syrie - six Américains sur dix y sont opposés, selon un sondage publié lundi -, Barack Obama a reconnu qu'il était dans une situation difficile face au Congrès à qui il a demandé un feu vert pour une opération militaire.
Interrogé par ABC sur la possibilité d'une «pause» dans le cheminement vers des frappes, au cas où les armes chimiques seraient sécurisées, M. Obama a répondu «tout à fait, si cela se produit».
S'exprimant depuis la Maison Blanche, l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton, a aussi salué un développement positif mais a appelé, comme M. Obama, à ne pas «relâcher la pression sur le pouvoir syrien», mettant en garde contre «une nouvelle excuse pour un délai ou une obstruction».
Paris et Berlin la saluent, mais...
Principale va-t-en-guerre avec les Etats-Unis, la France a estimé que la proposition russe méritait «un examen précis». Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a indiqué lundi que «la
proposition russe est recevable à au moins trois conditions», réclamant «des engagements précis, rapides et vérifiables» de la part de Damas.
La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part jugé lundi la proposition «intéressante». Elle a également réitéré son opposition catégorique à une intervention militaire. La chancelière a espéré, lors d'une émission télévisée sur la chaîne publique ARD, que «les actes suivent» et qu'«il ne s'agisse pas que de gagner du temps».
Les alliés de Damas aussi
Dans le camp des alliés de la Syrie, la Chine, pays fortement opposé à l'éventualité de frappes, a indiqué mardi «saluer» et «soutenir» la proposition russe.
De même, l'Iran a «accueilli favorablement» l'initiative de Moscou. «Nous voulons que notre région soit débarrassée de toutes les armes de destruction massive (...) Ces efforts doivent aussi viser les armes chimiques dont disposent les groupes rebelles syriens», a déclaré mardi la porte-parole
du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afgham, lors de son point de presse hebdomadaire. «Nous avons déjà exprimé notre inquiétudes quant à la possession d'armes chimiques par les groupes terroristes et toute initiative doit s'étendre à ces groupes», a-t-elle ajouté.
Le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré il y quelques jours que l'Iran avait envoyé «une lettre officielle» au gouvernement américain, via l'ambassade suisse qui représente leurs intérêts en Iran depuis 34 ans, pour les informer que «des groupes terroristes avaient transféré des armes chimiques artisanales en Syrie».
Assurant que Damas était toujours prêt à des négociations de paix, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait créé la surprise lundi en annonçant avoir proposé aux Syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire.
La Syrie a immédiatement «accueilli favorablement» cette proposition, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, tout en se gardant d'être plus explicite sur le fond.
Source: agences et rédaction
Barack Obama a salué lundi soir la proposition russe, éloignant la perspective de bombardements contre la Syrie sous prétexte de «punir le pouvoir syrien».
«Cela pourrait constituer une percée importante», a lancé le président américain sur la chaîne
NBC.Confronté à une opinion publique hostile à une intervention militaire en Syrie - six Américains sur dix y sont opposés, selon un sondage publié lundi -, Barack Obama a reconnu qu'il était dans une situation difficile face au Congrès à qui il a demandé un feu vert pour une opération militaire.
Interrogé par ABC sur la possibilité d'une «pause» dans le cheminement vers des frappes, au cas où les armes chimiques seraient sécurisées, M. Obama a répondu «tout à fait, si cela se produit».
S'exprimant depuis la Maison Blanche, l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton, a aussi salué un développement positif mais a appelé, comme M. Obama, à ne pas «relâcher la pression sur le pouvoir syrien», mettant en garde contre «une nouvelle excuse pour un délai ou une obstruction».
Paris et Berlin la saluent, mais...
Principale va-t-en-guerre avec les Etats-Unis, la France a estimé que la proposition russe méritait «un examen précis». Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a indiqué lundi que «la
proposition russe est recevable à au moins trois conditions», réclamant «des engagements précis, rapides et vérifiables» de la part de Damas. La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part jugé lundi la proposition «intéressante». Elle a également réitéré son opposition catégorique à une intervention militaire. La chancelière a espéré, lors d'une émission télévisée sur la chaîne publique ARD, que «les actes suivent» et qu'«il ne s'agisse pas que de gagner du temps».
Les alliés de Damas aussi
Dans le camp des alliés de la Syrie, la Chine, pays fortement opposé à l'éventualité de frappes, a indiqué mardi «saluer» et «soutenir» la proposition russe.
De même, l'Iran a «accueilli favorablement» l'initiative de Moscou. «Nous voulons que notre région soit débarrassée de toutes les armes de destruction massive (...) Ces efforts doivent aussi viser les armes chimiques dont disposent les groupes rebelles syriens», a déclaré mardi la porte-parole
du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afgham, lors de son point de presse hebdomadaire. «Nous avons déjà exprimé notre inquiétudes quant à la possession d'armes chimiques par les groupes terroristes et toute initiative doit s'étendre à ces groupes», a-t-elle ajouté.Le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré il y quelques jours que l'Iran avait envoyé «une lettre officielle» au gouvernement américain, via l'ambassade suisse qui représente leurs intérêts en Iran depuis 34 ans, pour les informer que «des groupes terroristes avaient transféré des armes chimiques artisanales en Syrie».
Assurant que Damas était toujours prêt à des négociations de paix, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait créé la surprise lundi en annonçant avoir proposé aux Syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire.
La Syrie a immédiatement «accueilli favorablement» cette proposition, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, tout en se gardant d'être plus explicite sur le fond.
Source: agences et rédaction
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