Manifestations contre une possible intervention militaire en Syrie
Plusieurs manifestations ont été organisées ces derniers jours en Europe et aux Etats Unis pour protester contre une intervention militaire prévue en Syrie. Cependant, l'Occident y prête une sourde oreille.
La France a témoigné de plusieurs manifestations. A Paris, quelques centaines de personnes se sont retrouvées jeudi soir pour protester contre une éventuelle action militaire en Syrie. Pacifistes, militants de gauche, pro-Assad, et Kurdes se sont rassemblés dans le quartier des Halles, au cœur de la capitale, à l'appel du Mouvement de la Paix. D'autres rassemblements à l'appel du Mouvement de la Paix se tenaient simultanément à Marseille, Lyon, Toulouse, Rennes et Angers.
A Toulouse, une cinquantaine de personnes ont manifesté devant la préfecture. «L'entrain de guerre ne déclenchera qu'une escalade de violence. Et nous ne sommes pas pour !», déclarait avec conviction Pierre Lacaze, secrétaire du Parti Communiste de la Haute-Garonne et conseiller municipal à la mairie de Toulouse. Des associations de défense des droits de l'Homme (Mouvement de la Paix...) et quelques organisations de gauche (PCF, Front de Gauche, ou encore CGT) avaient répondu présent. Toutes s'opposent à une action militaire en Syrie, rappelant les «échecs» des interventions passées (Libye, Irak) ou encore les silences «diplomatiques» (Israël). «On n'a rien dit quand Israël a utilisé des armes chimiques en 2009», dénonce véhément un militant. Les manifestants souhaitent que les puissances mondiales organisent plutôt une conférence internationale pour dégager une solution.
A Pau, un collectif de 14 associations et de citoyens ont manifesté contre une intervention
occidentale en Syrie , à l'appel du Mouvement pour la paix en liaison avec le SCUD (Solidaires contre l'université de la Défense). Les manifestants défendent l'idée d'une conférence pour la paix à l'initiative de l'ONU pour trouver une solution politique au conflit. Pour les participants, il fait nul doute que le gazage de civils n'est qu'un prétexte pour défendre des enjeux stratégiques et économiques (gaz et pétrole). Selon eux, une intervention occidentale risquerait d'élargir le conflit à la région.
En Belgique, plus d'une centaine de manifestants se sont rassemblés à Bruxelles contre la possible intervention en Syrie des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne.
A l'appel du comité contre l'ingérence en Syrie, environ 250 protestataires se sont rassemblés, place de la Bourse, à Bruxelles. «Tous unis pour la paix en Syrie», scandent les jeunes militants présents. «Il ne faut pas prendre cette décision de façon précipitée. Comme l'histoire contemporaine le montre, une intervention militaire peut envenimer la situation et ajouter un tas de morts sur un tas de morts. Quand on voit la division au sein des membres du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la Syrie, je crains une escalade dans cette zone du monde particulièrement sensible», déclare Nel, un étudiant de l'ULB.
Le philosophe Lieven De Cauter, président du Brussells Tribunal, fondé à l'invasion en Irak, prône
également une solution politique, plutôt que militaire. «En tant qu'être humain et humaniste, je considère l'emploi d'armes chimiques comme une ligne rouge. Mais, le droit international est une ligne rouge qu'on ne peut franchir sans risquer de se perdre. L'histoire de la Libye et de l'Irak démontre qu'une intervention peut détruire un État, mais ne peut pas en bâtir." Il préconise d'attendre le rapport des experts concernant l'attaque chimique.
A New York, des centaines de personnes ont manifesté jeudi soir à Times square leur opposition à toute intervention américaine en Syrie.
Les manifestants, défenseurs du président syrien Bachar al-Assad et Américains ne pouvant pas supporter l'idée d'une nouvelle guerre, se sont retrouvés en fin d'après-midi sur la célèbre place au milieu des touristes. «USA, Otan, ne touchez pas à la Syrie!», «Syrie, Irak, Mêmes mensonges» scandaient-ils, certains portant des portraits du président Assad.
Source : agences et rédaction
La France a témoigné de plusieurs manifestations. A Paris, quelques centaines de personnes se sont retrouvées jeudi soir pour protester contre une éventuelle action militaire en Syrie. Pacifistes, militants de gauche, pro-Assad, et Kurdes se sont rassemblés dans le quartier des Halles, au cœur de la capitale, à l'appel du Mouvement de la Paix. D'autres rassemblements à l'appel du Mouvement de la Paix se tenaient simultanément à Marseille, Lyon, Toulouse, Rennes et Angers.
A Toulouse, une cinquantaine de personnes ont manifesté devant la préfecture. «L'entrain de guerre ne déclenchera qu'une escalade de violence. Et nous ne sommes pas pour !», déclarait avec conviction Pierre Lacaze, secrétaire du Parti Communiste de la Haute-Garonne et conseiller municipal à la mairie de Toulouse. Des associations de défense des droits de l'Homme (Mouvement de la Paix...) et quelques organisations de gauche (PCF, Front de Gauche, ou encore CGT) avaient répondu présent. Toutes s'opposent à une action militaire en Syrie, rappelant les «échecs» des interventions passées (Libye, Irak) ou encore les silences «diplomatiques» (Israël). «On n'a rien dit quand Israël a utilisé des armes chimiques en 2009», dénonce véhément un militant. Les manifestants souhaitent que les puissances mondiales organisent plutôt une conférence internationale pour dégager une solution.
A Pau, un collectif de 14 associations et de citoyens ont manifesté contre une intervention

En Belgique, plus d'une centaine de manifestants se sont rassemblés à Bruxelles contre la possible intervention en Syrie des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne.
A l'appel du comité contre l'ingérence en Syrie, environ 250 protestataires se sont rassemblés, place de la Bourse, à Bruxelles. «Tous unis pour la paix en Syrie», scandent les jeunes militants présents. «Il ne faut pas prendre cette décision de façon précipitée. Comme l'histoire contemporaine le montre, une intervention militaire peut envenimer la situation et ajouter un tas de morts sur un tas de morts. Quand on voit la division au sein des membres du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la Syrie, je crains une escalade dans cette zone du monde particulièrement sensible», déclare Nel, un étudiant de l'ULB.
Le philosophe Lieven De Cauter, président du Brussells Tribunal, fondé à l'invasion en Irak, prône

A New York, des centaines de personnes ont manifesté jeudi soir à Times square leur opposition à toute intervention américaine en Syrie.
Les manifestants, défenseurs du président syrien Bachar al-Assad et Américains ne pouvant pas supporter l'idée d'une nouvelle guerre, se sont retrouvés en fin d'après-midi sur la célèbre place au milieu des touristes. «USA, Otan, ne touchez pas à la Syrie!», «Syrie, Irak, Mêmes mensonges» scandaient-ils, certains portant des portraits du président Assad.
Source : agences et rédaction
Comments


