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GB: le Parlement rejette une intervention militaire en Syrie

GB: le Parlement rejette une intervention militaire en Syrie
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Après sept heures de débat, les députés britanniques ont rejeté l'idée d'une opération militaire. Une claque pour Cameron, une leçon de démocratie.

Le chef du Parti travailliste, Ed Miliband, est parvenu à faire dérailler les plans de David Cameron et peut-être, en conséquence, le timing d'une intervention occidentale. Alors que six avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force étaient déployés à Chypre jeudi matin, les préparatifs militaires ont dû être mis sur pause pour laisser place à un psychodrame politique.

Après un calendrier précipité qui a conduit le premier ministre à abréger ses vacances et àGB: le Parlement rejette une intervention militaire en Syrie rappeler d'urgence le Parlement jeudi en session extraordinaire pour autoriser une intervention conjointe avec la France et les États-Unis, les députés ont dû finalement se contenter de se prononcer dans la soirée sur le «principe» d'une opération, auquel les travaillistes ont choisi de s'opposer. Et, à 285 voix contre 272, le Parlement britannique a finalement rejeté la motion de Cameron sur une action militaire en Syrie, infligeant au passage un camouflet au premier ministre, qui s'est engagé à ne pas passer outre l'avis du Parlement. Un nouveau vote décisif sera toutefois organisé la semaine prochaine, après examen des résultats de l'enquête des inspecteurs de l'ONU.

«Farce parlementaire»

Ed Miliband a fait machine arrière pour exiger que la Grande-Bretagne s'inscrive dans le cadre légal des Nations unies. Un revirement dû à l'hostilité affichée de nombreux députés travaillistes à des frappes alliées, échaudés par le précédent irakien. Pendant ce temps, l'opposition de la population britannique à l'idée de bombardements en Syrie s'est encore accrue, à 51 %. Tenant compte du scepticisme de bon nombre d'élus également dans son propre camp, David Cameron avait dû céder.

Juste avant le début du débat, Downing Street avait révélé les conclusions des services dGB: le Parlement rejette une intervention militaire en Syriee renseignement. Selon leur rapport, il est «hautement probable» que le régime ait été responsable des attaques à l'arme chimique du 21 août, sans «alternative plausible» car les rebelles n'en auraient «pas (eu) la capacité». Assad aurait eu recours aux armes chimiques à 14 reprises depuis 2012. Des termes dûment choisis qui n'ont pas satisfait l'exigence de «preuves convaincantes» d'Ed Miliband et suscité plus de doutes qu'apporté de réponses claires. «Les preuves doivent précéder la décision et non la décision précéder les preuves», a-t-il enjoint. Des députés s'inquiétaient par ailleurs du cadre légal d'une intervention occidentale, de ses objectifs, conséquences et des risques d'engrenage régional.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi 28 août à Londres à l'appel de la coalition «Stop the War» contre une éventuelle intervention internationale en Syrie.

Source : Le Figaro et rédaction

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