Syrie: la Chine appelle à la retenue

La Chine, officielle et médias, appelle l'ensemble de la communauté internationale à la retenue au sujet de la situation syrienne.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a lancé jeudi un tel appel, réitérant son opposition à toute intervention militaire.
«Une solution politique est la seule issue pour la question syrienne», a déclaré Wang Yi, chef de
la diplomatie chinoise, dans un communiqué.
«La Chine appelle toutes les parties à faire montre de retenue et à rester calme», a-t-il ajouté.
Le ministre a mis par ailleurs en garde contre «toute ingérence» dans l'enquête en cours de l'ONU sur l'attaque chimique présumée du 21 août.
Le calendrier d'une éventuelle intervention occidentale en Syrie se compliquait jeudi, alors que le président américain Barack Obama a dit «n'avoir pris aucune solution» et que le premier ministre David Cameron a partiellement révisé sa position en faveur d'une action rapide.
La presse appelle à une union mondiale contre des frappes en Syrie
Toujours jeudi, la presse officielle chinoise a appelé à une mobilisation internationale pour empêcher une intervention armée occidentale en Syrie, qui semble désormais probable à court terme.
«La communauté internationale devrait faire preuve de patience plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par les services de renseignement américains», a écrit le journal China Daily dans un éditorial intitulé: «Pas d'excuse pour des frappes».
«Il y a dix ans, les Etats-Unis et leurs alliés ont contourné l'ONU pour imposer par la force un changement de régime en Irak, sous le prétexte que ce régime détenait des armes de destruction massive. Cela ne doit pas être permis une nouvelle fois», a ajouté le quotidien.
«Une intervention militaire sans mandat de l'ONU ne fera qu'aggraver encore la situation en
Syrie», a prévenu le China Daily.
Le journal Global Times a de son côté prôné dans un commentaire que «les forces mondiales opposées à une intervention militaire doivent s'unir et empêcher cette attaque occidentale en Syrie».
«Si ces frappes se produisent, elles (les forces mondiales) doivent ouvertement soutenir la résistance du gouvernement syrien. Il est nécessaire que la Russie et l'Iran envisagent de fournir une assistance militaire directe (au régime syrien)», a poursuivi ce quotidien.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé lundi, sans présenter des preuves, que des armes chimiques avaient bien été utilisées en Syrie la semaine dernière, jugeant qu'il s'agissait d'une «indécence morale» pour laquelle les responsables devaient répondre de leurs actes.
«Mettre en avant une 'indécence morale' comme excuse justifiant la préparation d'une intervention militaire apparaît précipité et irréfléchi», a rétorqué le Global Times.
La Chine et la Russie soutiennent toutes deux Damas, mais Pékin a exprimé des positions plus neutres depuis le début du conflit, appelant le président syrien Bachar al Assad et les insurgés à accepter une solution politique.
Source: agences et rédaction
Le ministère chinois des Affaires étrangères a lancé jeudi un tel appel, réitérant son opposition à toute intervention militaire.
«Une solution politique est la seule issue pour la question syrienne», a déclaré Wang Yi, chef de

«La Chine appelle toutes les parties à faire montre de retenue et à rester calme», a-t-il ajouté.
Le ministre a mis par ailleurs en garde contre «toute ingérence» dans l'enquête en cours de l'ONU sur l'attaque chimique présumée du 21 août.
Le calendrier d'une éventuelle intervention occidentale en Syrie se compliquait jeudi, alors que le président américain Barack Obama a dit «n'avoir pris aucune solution» et que le premier ministre David Cameron a partiellement révisé sa position en faveur d'une action rapide.
La presse appelle à une union mondiale contre des frappes en Syrie
Toujours jeudi, la presse officielle chinoise a appelé à une mobilisation internationale pour empêcher une intervention armée occidentale en Syrie, qui semble désormais probable à court terme.
«La communauté internationale devrait faire preuve de patience plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par les services de renseignement américains», a écrit le journal China Daily dans un éditorial intitulé: «Pas d'excuse pour des frappes».
«Il y a dix ans, les Etats-Unis et leurs alliés ont contourné l'ONU pour imposer par la force un changement de régime en Irak, sous le prétexte que ce régime détenait des armes de destruction massive. Cela ne doit pas être permis une nouvelle fois», a ajouté le quotidien.
«Une intervention militaire sans mandat de l'ONU ne fera qu'aggraver encore la situation en

Le journal Global Times a de son côté prôné dans un commentaire que «les forces mondiales opposées à une intervention militaire doivent s'unir et empêcher cette attaque occidentale en Syrie».
«Si ces frappes se produisent, elles (les forces mondiales) doivent ouvertement soutenir la résistance du gouvernement syrien. Il est nécessaire que la Russie et l'Iran envisagent de fournir une assistance militaire directe (au régime syrien)», a poursuivi ce quotidien.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé lundi, sans présenter des preuves, que des armes chimiques avaient bien été utilisées en Syrie la semaine dernière, jugeant qu'il s'agissait d'une «indécence morale» pour laquelle les responsables devaient répondre de leurs actes.
«Mettre en avant une 'indécence morale' comme excuse justifiant la préparation d'une intervention militaire apparaît précipité et irréfléchi», a rétorqué le Global Times.
La Chine et la Russie soutiennent toutes deux Damas, mais Pékin a exprimé des positions plus neutres depuis le début du conflit, appelant le président syrien Bachar al Assad et les insurgés à accepter une solution politique.
Source: agences et rédaction
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