Syrie: Nous disposons de moyens de défense qui vont surprendre, affirme Moallem

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a affirmé que son pays se défendrait en cas de frappe militaire occidentale et qu'il disposait de moyens de défense qui surprendraient le monde. «Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde alternative est la meilleure : nous nous défendrons», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse mardi 27 août à Damas.
«S'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre», a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter la
moindre preuve sur les armes chimiques. «Nous entendons les tambours de la guerre autour de nous. S'ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu'utiliser l'alibi des armes chimiques n'est pas exact du tout. Je les mets au défi de montrer ce qu'ils ont comme preuves», a-t-il souligné.
Le ministre a prévenu qu'une telle attaque n'affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les groupes armés terroristes, depuis deux ans, notamment dans la banlieue de Damas. «S'ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent», a-t-il souligné. Pour lui, une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts de l'entité sioniste et d'Al-Qaïda.
M. Mouallem a réfuté les accusations selon lesquelles le gouvernement syrien faisait obstacle au travail des experts en armes chimiques de l'Onu. Il a annoncé que la deuxième journée d'inspection était repoussée de vingt-quatre heures en raison de désaccord avec les rebelles sur les conditions de sécurité de leurs déplacements. Les inspecteurs ne pourront reprendre leur travail que demain.
Les experts de l'ONU s'étaient rendus hier à Mouadamiyat al-Cham, une localité au sud-ouest de Damas, site d'une attaque présumée à l'arme chimique. En chemin, ils avaient été pris pour cible par un tireur relevant des bandes armées terroristes. Ils devaient continuer aujourd'hui leur mission dans la Ghouta orientale, une banlieue de l'est de la capitale. Enfin, le ministre a enfin assuré que la Russie n'abandonnerait pas le régime de Bachar el-Assad.
Source : agences
«S'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre», a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter la

Le ministre a prévenu qu'une telle attaque n'affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les groupes armés terroristes, depuis deux ans, notamment dans la banlieue de Damas. «S'ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent», a-t-il souligné. Pour lui, une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts de l'entité sioniste et d'Al-Qaïda.
M. Mouallem a réfuté les accusations selon lesquelles le gouvernement syrien faisait obstacle au travail des experts en armes chimiques de l'Onu. Il a annoncé que la deuxième journée d'inspection était repoussée de vingt-quatre heures en raison de désaccord avec les rebelles sur les conditions de sécurité de leurs déplacements. Les inspecteurs ne pourront reprendre leur travail que demain.
Les experts de l'ONU s'étaient rendus hier à Mouadamiyat al-Cham, une localité au sud-ouest de Damas, site d'une attaque présumée à l'arme chimique. En chemin, ils avaient été pris pour cible par un tireur relevant des bandes armées terroristes. Ils devaient continuer aujourd'hui leur mission dans la Ghouta orientale, une banlieue de l'est de la capitale. Enfin, le ministre a enfin assuré que la Russie n'abandonnerait pas le régime de Bachar el-Assad.
Source : agences
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