noscript

Please Wait...

Les rebelles syriens enrôlent des jeunes de moins de 17 ans

Les rebelles syriens enrôlent des jeunes de moins de 17 ans
folder_openSyrie access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Environ la moitié des 200 nouvelles recrues qui partent en autobus chaque semaine vers la Syrie du camp de réfugiés de Zaatari, en Jordanie, ont moins de 18 ans, a révélé le quotidien américain The Washington Post.

«Le flux de troupes fraîches a aidé l'Armée syrienne libre, soutenue par les Américains, à reconstituer ses rangs, décimés par une série de pertes récentes», a souligné Taylor Luck,Les rebelles syriens enrôlent des jeunes de moins de 17 ans l’envoyé spécial du journal en Jordanie.

Et de poursuivre: «Mais il a aussi suscité le malaise des fonctionnaires de l'Onu, qui, dans un rapport interne, ont mis en garde ce mois-ci contre le recrutement de plus en plus fréquent par les groupes armés de jeunes réfugiés à Zaatari. Les rebelles ne peuvent plus s'engager à interdire l’enrôlement de combattants de moins de 17 ans».

Certains commandants rebelles défendent l'utilisation de combattants adolescents qu’ils jugent inévitable. «Beaucoup de pères et de frères de ces jeunes gens sont décédés avant eux», déclare Abou Diyaa al-Hourani, commandant d'un bataillon de la soi-disant «Armée syrienne libre» à l'extérieur de la ville frontalière syrienne de Cheikh al-Maskin.

Il a dit que des Syriens de 15 ans servent dans son unité de 800 hommes, dont l'âge moyen a chuté à 19 ans, contre 25 il n'y a pas longtemps.

Selon le droit international, l'enrôlement de mineurs par des groupes armés est considéré comme un crime de guerre. De fait, le statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) interdit «de procéder à la conscription ou à l'enrôlement d'enfants de moins de 15 ans dans les forces armées nationales ou de les faire participer activement à des hostilités».

En août, une commission de l'ONU avait déjà alerté sur ce phénomène d'enfants soldats. Dans un rapport, elle assurait avoir rassemblé des preuves du non-respect d'un engagement pris par Riyad al-Asaad, chef de l'«ASL», de ne pas utiliser des enfants à des fins militaires.

Source: Divers et rédaction

Comments

//