Suède: Toutes en hidjab contre l’islamophobie!

L'équipe du site
Après l'agression, parce qu'elle est voilée, d'une femme musulmane enceinte, un appel pour que les Suédoises portent le hidjab a été lancé sur Twitter.
Plusieurs femmes suédoises, musulmanes comme non musulmanes, ont porté le hidjab en public
lundi le 19 août pour dénoncer la montée de l'islamophobie en Suède.
C’est notamment l’agression, samedi à Farsta, une banlieue de Stockholm, d’une femme de 20 ans voilée et enceinte de six mois qui a suscité l’émoi dans le pays. L’agresseur a insulté la jeune femme et lui a arraché son voile avant de lui frapper violemment la tête contre une voiture.
En réaction à cet acte islamophobe, un groupe de militants des droits de l'homme a lancé un appel dans le quotidien Aftonbladet, pour demander aux femmes suédoises, de différentes croyances, de porter le hidjab en public pendant la journée du 19 août.
Toutes en hidjab!
Plusieurs centaines de suédoises se sont affichées sur les réseaux sociaux, vêtues d’un voile. Musulmanes comme non musulmanes, elles ont posté leurs clichés sur Instagram, Twitter et Facebook. Le mouvement a été baptisé #Hijabuppropet (le tollé du hijab).
Des figures connues de la société suédoise, comme Asa Elisabeth Romson, députée Vert, Véronica Palm, membre du Parti social-démocrate, l’animatrice de télévision Gina Driawi ou la chanteuse Sibille Attar se sont également jointes au mouvement.
«Nul ne doit-être discriminé, harcelé ou suspecté, à cause de la façon dont il choisit de s’habiller»,
a twitté Mme Palm.
De même, la députée Romson a dénoncé, sur son compte Twitter, qu’«en Suède en 2013, beaucoup de femmes courent le risque d’être battue et victime de discrimination en raison de leur choix vestimentaire».
«Racisme structurel»
Cette campagne sur les réseaux sociaux a suscité de nombreux commentaires.
«Les musulmans suédois doivent constamment affronter les préjugés dans la vie quotidienne», a constaté Anders Lindberg, éditorialiste dans Aftonbladet, espérant que cet appel pour le hidjab «permettra à plus de personnes d'ouvrir les yeux sur le racisme structurel qui existe en Suède».
Cependant, il y a aussi des voix dissidentes dans ce débat. Une journaliste de Sydsvenskan a écrit: «Le droit de porter le voile doit être défendu. Mais pourquoi faut-il 'normaliser' le hidjab? (…) Bien entendu, je suis solidaire avec les femmes qui sont attaquées parce qu'elles portent le voile. Les symboles religieux sont une affaire personnelle. Mais je le fais sans voile».
Augmentation des actes islamophobes
Dans le même contexte, les initiatrices du #Hijabuppropet pointent l’augmentation des actes islamophobes en Suède. Plusieurs agressions du même type ont eu lieu cet été dans le pays, rapportent-elles.
Dans une tribune publiée dans Aftonbladet, elles demandent aux autorités suédoises de lutter
contre la «progression du fascisme» et de prendre des mesures pour garantir la sécurité des femmes musulmanes portant le voile.
Et de souligner: «Dans notre pays le nombre d’agressions contre les musulmans est en augmentation et les femmes musulmanes qui portent le foulards sont obligées de le maintenir de plus en plus serrés pour ne pas se le faire arracher».
«La ministre de la Justice et les autres politiciens doivent agir avec fermeté pour garantir que personne ne sera victime d’agressions physiques ou verbales en raison de sa croyance», ont-elles martelé.
Source: Sites web et rédaction
Après l'agression, parce qu'elle est voilée, d'une femme musulmane enceinte, un appel pour que les Suédoises portent le hidjab a été lancé sur Twitter.
Plusieurs femmes suédoises, musulmanes comme non musulmanes, ont porté le hidjab en public

C’est notamment l’agression, samedi à Farsta, une banlieue de Stockholm, d’une femme de 20 ans voilée et enceinte de six mois qui a suscité l’émoi dans le pays. L’agresseur a insulté la jeune femme et lui a arraché son voile avant de lui frapper violemment la tête contre une voiture.
En réaction à cet acte islamophobe, un groupe de militants des droits de l'homme a lancé un appel dans le quotidien Aftonbladet, pour demander aux femmes suédoises, de différentes croyances, de porter le hidjab en public pendant la journée du 19 août.
Toutes en hidjab!
Plusieurs centaines de suédoises se sont affichées sur les réseaux sociaux, vêtues d’un voile. Musulmanes comme non musulmanes, elles ont posté leurs clichés sur Instagram, Twitter et Facebook. Le mouvement a été baptisé #Hijabuppropet (le tollé du hijab).
Des figures connues de la société suédoise, comme Asa Elisabeth Romson, députée Vert, Véronica Palm, membre du Parti social-démocrate, l’animatrice de télévision Gina Driawi ou la chanteuse Sibille Attar se sont également jointes au mouvement.
«Nul ne doit-être discriminé, harcelé ou suspecté, à cause de la façon dont il choisit de s’habiller»,

De même, la députée Romson a dénoncé, sur son compte Twitter, qu’«en Suède en 2013, beaucoup de femmes courent le risque d’être battue et victime de discrimination en raison de leur choix vestimentaire».
«Racisme structurel»
Cette campagne sur les réseaux sociaux a suscité de nombreux commentaires.
«Les musulmans suédois doivent constamment affronter les préjugés dans la vie quotidienne», a constaté Anders Lindberg, éditorialiste dans Aftonbladet, espérant que cet appel pour le hidjab «permettra à plus de personnes d'ouvrir les yeux sur le racisme structurel qui existe en Suède».
Cependant, il y a aussi des voix dissidentes dans ce débat. Une journaliste de Sydsvenskan a écrit: «Le droit de porter le voile doit être défendu. Mais pourquoi faut-il 'normaliser' le hidjab? (…) Bien entendu, je suis solidaire avec les femmes qui sont attaquées parce qu'elles portent le voile. Les symboles religieux sont une affaire personnelle. Mais je le fais sans voile».
Augmentation des actes islamophobes
Dans le même contexte, les initiatrices du #Hijabuppropet pointent l’augmentation des actes islamophobes en Suède. Plusieurs agressions du même type ont eu lieu cet été dans le pays, rapportent-elles.
Dans une tribune publiée dans Aftonbladet, elles demandent aux autorités suédoises de lutter

Et de souligner: «Dans notre pays le nombre d’agressions contre les musulmans est en augmentation et les femmes musulmanes qui portent le foulards sont obligées de le maintenir de plus en plus serrés pour ne pas se le faire arracher».
«La ministre de la Justice et les autres politiciens doivent agir avec fermeté pour garantir que personne ne sera victime d’agressions physiques ou verbales en raison de sa croyance», ont-elles martelé.
Source: Sites web et rédaction
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