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Les extrémistes belges en Syrie dans le collimateur de l’administration

Les extrémistes belges en Syrie dans le collimateur de l’administration
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Deux villes flamandes ont décidé de frapper de présumés extrémistes Belges, partis combattre en Syrie aux côtés des rebelles, au porte-monnaie. Ils ont été supprimés des registres communaux et privés de leurs prestations sociales.

Les villes d'Anvers et de Vilvoorde en Egypte ont supprimé de leurs listes 29 bénéficiaires de prestations sociales partis sur pour combattre aux côtés des groupes armés en Syrie au motif qu'ils résidaient plus à leur adresse officielle, rapportent les médias belges le 19 août. L'enquête menée par les autorités communales ayant démontré que ces derniers franchissaient la frontière syrienne pour effectuer des retraits d'argent dans une banque en Turquie.

L'épouse d'un des extrémistes présumés a vu son revenu d'intégration, d'un montant de 1 000Les extrémistes belges en Syrie dans le collimateur de l’administration euros, suspendu par le Centre public d'aide sociale (CPAS) de la ville d'Anvers. Saïd M'Nari, l'époux, qui aurait quitté la Belgique en mai pour aller combattre en Syrie, est membre de Sharia4Belgium. Ce groupe radical dissous, qualifié de groupe terroriste par le parquet d'Anvers, est accusé par Interpol d'envoyer des combattants en Syrie. Toutefois, officiellement, madame M'Nari a été sanctionnée pour avoir déclaré ne pas être à la recherche d'un emploi.

En juin, le bourgmestre d'Anvers, Bart de Wever, président du parti indépendantiste flamand N-VA, avait menacé de sanctionner des concitoyens partis combattre aux côtés des rebelles syriens. Cependant, la police et les services de renseignement belges ont constaté ces derniers mois qu'ils continuaient de percevoir des allocations, explique le quotidien flamand «De Standaard» dans son édition du 19 août.

«Il serait injuste que ces personnes bénéficient de leurs droits sociaux et utilisent, par exemple, leurs allocations de chômage pour financer leur combat en Syrie», déclarait Bart de Wever à l'époque, selon des propos rapportés par le site de la radiotélévision flamande VRT. En plus d'être privés de leurs droits sociaux, ces ressortissants belges seront poursuivis en justice en cas de retour au pays, avait-il précisé.

Trente-trois extrémistes en Syrie originaires d'Anvers et de Vilvoorde

Depuis plusieurs mois, le gouvernement belge tente de lutter contre cette filière de recrutement d'extrémistes. Ainsi, le ministère de l'Intérieur avait formé au cours du mois de mars une «task force» chargée de surveiller la situation des Belges partis rejoindre les rebelles syriens et de prévenir leurs départs.

En avril, le parquet fédéral avait indiqué avoir connaissance de la présence en Syrie de 33 extrémistes originaires d'Anvers et de Vilvoorde, quasiment tous liés à Sharia4Belgium. Fin juillet, le cas d'une jeune fille de 16 ans partie en Syrie pour y épouser un combattant rebelle avait également été signalé. Elle était entrée en contact avec des extrémistes radicaux via Internet.

Source : France 24 et rédaction

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