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Des généraux US contre la guerre en Syrie!

Des généraux US contre la guerre en Syrie!
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Les États-Unis se créent de graves problèmes en aidant les rebelles syriens parce qu'en cas de chute du régime d'Assad, la Syrie deviendra un rempart des terroristes, estiment plusieurs responsables américains.

Les armes que les États-Unis ont l’intention de livrer aux insurgés syriens finiront par se tourner contre les Américains eux-mêmes. De plus, les États-Unis devront combattre ceux qu'ilsDes généraux US contre la guerre en Syrie! 
soutenaient récemment, comme c’est déjà arrivé dans le passé.

Michael Morell, premier vice-directeur sortant de la CIA, a dressé la liste des principaux défis à la sécurité des États-Unis. A leur nombre figurent les menaces émanant de l’Iran, de la Corée du Nord, d’Al-Qaida et la perspective du déclenchement d’une guerre cybernétique à grande échelle.

Selon lui, la plus grave menace est associée à la chute éventuelle du régime du président Bachar Assad. «Si cela se produit un jour, la Syrie deviendra un sanctuaire des terroristes y compris ceux d’Al-Qaida. Plus grave encore, ils auront accès aux armes chimiques dont les stocks sont actuellement contrôlés par le gouvernement de Damas», estime Morell.

Ce point de vue est partagé par Gumer Issaev, directeur du centre saint-pétersbourgeois d’études proche-orientales: «La chute de Bachar Assad sera suivie par des règlements de comptes entre les vainqueurs. La révolution commencera à dévorer ses enfants. C’est un processus très fâcheux qui risque de porter au pouvoir des radicaux qui préconisent la violence», déclare-t-il.

Michael Morell est loin d’être l’unique représentant des structures de force US qui estiment que les États-Unis ne doivent pas se mêler du conflit syrien. L’opinion similaire a récemment étéDes généraux US contre la guerre en Syrie! 
exprimée par le général Ray Odierno, directeur de l’Etat-major général de l’Armée américaine.

«Les militaires sont mieux placés que les sénateurs pour comprendre la guerre et ses conséquences, c’est pourquoi il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils s’opposent aux tentatives d’entraîner les États-Unis dans une nouvelle aventure», souligne le politologue Boris Mejouev.

«Les militaires n’aiment pas beaucoup faire la guerre tout simplement parce qu’ils en connaissent le prix», ajoute-il.

Et de poursuivre: «En soutenant les insurgés syriens, les États-Unis répètent l’erreur qu’ils avaient commise dans le passé. C’est ainsi qu’ils soutenaient dans les années 1980 les moudjahidines afghans combattant les troupes soviétiques».

C’est alors précisément, comme l’estiment certains experts, qu’Al-Qaida a vu le jour «avec la complaisance des services secrets américains».

Source: Voix de la Russie et rédaction

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