El-Akhbar: l’agression sur le Liban est une agression sur la Syrie et vice versa

Quelques jours après la rencontre de Damas joignant le leader de la Résistance Sayed Hassan Nasrallah et les présidents Syrien et Iranien, cette scène est toujours à la Une, surtout dans les territoires palestiniens occupés où la presse israélienne s'est préoccupé à analyser ce qu'elle a appelé le "Sommet du Mal", soulignant que ce dernier était une occasion pour susciter la crainte des Etats Unis d'une situation dégradée dans la région.
Selon le quotidien "al-Akhbar" tout était arrangé, notamment la photo anti-protocole joignant pour la première fois un Leader de la Résistance, également un chef d'un parti à un chef d'Etat. Quant au message, c'était très clair, une réponse à toute tentative de séparer les voies entre les forces de Résistance dans la région.
Le quotidien a rapporté d'un dirigeant de Hezbollah, ayant assisté au "Dîner Nucléaire" comme certains l'ont juger, que l'ambiance était "amicale et intime" qualifiant le dîner comme étant "une rencontre de travail" durant laquelle le trio a affirmé sa forte alliance surtout en cas d'une agression israélienne contre une partie parmi eux.
Selon al-Akhbar, il n'était pas prévu l'assistance de Sayed Nasrallah et la délégation de Hezbollah au dîner tenu par le président syrien en l'honneur de son homlogue iranien. "Alors qu'on s'attendait à une réunion trilatérale loin des caméras, une invitation présidentielle a été transmise au Leader de Hezbollah pendant son huit-clos avec le président iranien, pour y assister" souligne le quotidien.