A la Une 25 février 2010

Nombreux sont les sujets abordés par les journaux ce matin, les répercussions du rejet de la loi qui baisse l'âge de vote persistent et la grève les professeurs des écoles publiques semblerait mettre en question le gouvernement qui se dit celui "des priorités des gens". D'un autre côté, les relations libano-syriennes ont refait surface avec des rumeurs confirmant la présence de tensions entre les responsables des deux pays. De même, il semblerait que les réseaux d'espionnage du Mossad ne cessent de tomber dans les pièges des autorités confirmant l'idée qui dit que les services de renseignement "israéliens" vivraient "une phase de dégradation". En fait le quotidien Al Akhbar a indiqué que les Forces de la sécurité interne libanaise ont arrêté un certain Michel A, un libanais soupçonné d'espionner pour Israël. Le suspect aurait reconnu sa culpabilité indiquant qu'il avait été recruté par le Mossad en l'an 2000. Al Akhbar a indiqué que l'accusé serait le dix-septième reconnu coupable depuis avril 2009 alors que cinq autres accusés auraient été libérés pour manque de preuves. D'un autre côté le quotidien s'est penché sur le sit-in des professeurs de l'enseignement public devant le ministère de l'éducation, hier, "formant une scène syndicale unifiant des milliers", "Des enseignants fidèles, comme ils l'ont toujours été tout au long de l'histoire, à leurs associations expérimentées dans la recommandation de leurs droits" a ajouté le quotidien indiquant que la fête des professeurs le 9 mars sera une station importante dans le chemin de la recommandation des droits de tout employé : " pas de travail sans salaire et la perte de nos droits ne reposent sur aucune justification légale".
D'un autre côté, suite à l'échec du gouvernement dans le test "de la baisse de l'âge de vote", les regards se dirigent vers les élections municipales et ainsi la réunion du conseil des ministres qui aura lieu samedi prochain, a indiqué que le quotidien Assafir, ajoutant que "le sort des élections paraitra dans la prochaine séance du conseil des ministres qui s'est réuni, hier, pour une session ordinaire au palais gouvernemental en l'absence de dix de ses membres ".
D'un autre côté, Assafir a rapporté que "les traits d'une crise de confiance sont apparus entre Damas et le premier ministre Saad Hariri avec les déclarations prononcées par ce dernier au journal italien "Corriere della Sera" dans lesquelles il a considéré les relations libano-syriennes comme celles de l'Irak et du Kuwait", faisant allusion au refus du président irakien Saddam Hussein de reconnaitre l'Etat du Kuwait. D'après le quotidien, Damas aurait considéré ces paroles comme une offensive et aurait revendiqué des explications à Hariri et ceci durant un coup de fil que le président syrien a passé au premier ministre libanais".
De son côté, le quotidien Annahar a choisi de se penser dans son ouverture sur le crash du Boeing éthiopien, un mois après l'incident, indiquant que le rapport du comité d'enquête sur l'incident n'a toujours pas été abordé par le conseil des ministres et ceci à cause de l'absence de 10 ministres et particulièrement le ministre des transports Ghazi Aridi et celui de la défense Elias Al Murr, "les plus concernés dans cette affaire". Quant aux élections municipales prochaines, Annahar a indiqué que "la discussion des nouvelles reformes de la loi électorale aura lieu durant la séance parlementaire prochaine et cette séance décidera si les élections auront lieu à temps ou si les reformes adoptées seront une excuse pour les rapporter.
Par Mariam Hussein

