Berri: Refuser cette loi est en premier lieu une condamnation des parties qui ont signé le projet de loi

"S'abstenir de voter la loi d'amendement de la Constitution signifie refuser cette loi" a déclaré le président Nabih Berri au quotidien Assafir, "c'est comme la différence entre le non et je n'accepte pas" a-t-il ajouté.
Quant à la séance du parlement, Berri a déclaré que les députés se retrouvent face à deux choix. Ils pourraient voter oui ou non à la loi proposée "et ainsi chaque bloc parlementaire prendra ses responsabilités". Ou bien, ils s'accorderaient à voter "oui" pour cette loi mais son application sera reprise à l'année 2013, le temps de trouver le mécanisme nécessaire au vote des expatriés.
Manifestant son désolement de voir des gens "parler de la constitution sans en appliquer quoi que ce soit", le président du parlement a considéré que "Refuser cette loi est en premier lieu une condamnation des parties qui ont signé le projet de loi" et que ces derniers sont responsables des dangereuses répercutions qui pourraient résulter du refus de cette loi et particulièrement en ce qui concerne la paralysie des réformes politiques et l'augmentation des tensions sectaires.