A La Une 20/2/2010

Entre le Général Michel Aoun et le député Walid Jumblatt les choses poursuivent leur bon chemin, celui des réconciliations couronnées aujourd'hui par la visite de Aoun à la montagne, pour la première fois depuis son retour de son exil parisien il y a cinq ans.
Cette journée montagnarde sera marquée par trois stations importantes, la première à Deir el-Kamar, la seconde à Moukhtara où Walid Joumblatt donnera un déjeuner en son honneur et la troisième au siège de l'évêché maronite de Beiteddine, où une rencontre populaire aura lieu.
Le quotidien "Al-Akhbar" a rapporté citant des observateurs que la forme que revête cette visite s'avère une tentative du général Aoun de soulager les déplacés en incitant toutes les composantes chrétiennes à retourner à la montagne portant l'espoir de fermer prochainement ce dossier ouvert dès l'année 1976.
Selon "Al-Akhbar", cette visite s'insère dans le cadre du renforcement des relations des deux partis, des relations basées sur le travail conjoint entre leurs comités. De fait, le ministre des Déplacés Akram Chehayeb et le député Alain Aoun, désignés pour poursuivre ces relations, tiennent des rencontres quasi régulières sans les rendre publiques.
Au temps où Chehayeb reconnaît "la possibilité de régler prochainement les dossiers des trois villages qui attendent encore le retour des chrétiens", Aoun souligne que "le temps est consacré au travail pas à la déclaration". "Une fois nous parvenons à des résultats précis, nous les annoncerons" indiqua-t-il.
De sa part, le quotidien "Alliwaa" a indiqué que le général Aoun inaugurera, via sa visite à Moukhtara, une nouvelle phase qui aura ses propres problématiques concernant la représentation des Chrétiens dans la Montagne.
Au niveau du crash de l'avion éthiopien, un seuil d'un mois après l'incident, l'armée libanaise poursuit les recherches en mer pour trouver des restes humains et de nouveaux cadavres.
De fait, la télévision "Al-Manar" a diffusé un reportage dans lequel elle rend public le contenu d'un rapport de la tour de contrôle à l'aéroport Rafic Hariri. Le reportage montre l'irrespect du pilote des instructions de la tour de contrôle.
De son côté, le quotidien "Alliwaa" a souligné que ce reportage écarte l'éventualité d'un acte terroriste et la panne technique et prouve l'hypothèse d'une erreur de pilotage notamment la dernière phrase prononcée par le pilote de l'Ethiopian Airlines:
"C'est fini, que Dieu ait pitié nos âmes".
De même, des sources militaires ont souligné à "Alliwaa" que "le navire Odyssey Explorer, qui poursuit le ratissage de la mer, a identifié soixante points où se trouvent encore des restes humains et des bagages. Les commandos de la mer ont pu retirer de l'eau trente restes humains qui seraient transportés à l'hôpital universitaire Rafic Hariri".
De même, le quotidien "Al-Akhbar" a rapporté d'une source éminente des laboratoires pénaux que ces derniers ont pu identifier l'identité des victimes: Khalil El Khazen, Rana El Haraka, mohammad Saii (syrien) et d'autres organes du Hamza Jaafar".
Le quotidien "Annahar" a rapporté citant une source ministérielle "l'attente du rapport qui sera publié par le gouvernement pendant la moitié de la semaine prochaine contenant les données reçues par le bureau français des Enquêtes et des Analyses des accidents des vols".
Quant au quotidien "Assafir", il a abordé, en long et large, le dossier palestinien et notamment l'incident survenu lundi dernier au camp de refugiés palestinien de Ain El Hilwa près de Saida, menaçant des répercussions mettant en danger la stabilité dans le pays.