"Boeing" éthiopien: un premier rapport indique une faute humaine à l’origine du crash aérien

Le quotidien "Assafir" a dévoilé que le premier rapport du comité d'investigations sur l'affaire de l'avion éthiopien sinistré qui a été remis hier au premier ministre Saad Hariri, indique une faute humaine à l'origine du crash aérien. Le correspondant du quotidien à Paris rapporte d'une source fiable à l'office français chargé d'enquêter sur les accidents aériens, les derniers mots

du pilote, quelques secondes avant la chute. "Nous sommes terminés, que Dieu nous aide" disait-il en amharic, une des langues éthiopiennes.
Selon les conclusions de l'équipe français en collaboration avec le comité d'enquête international, l'avion a décollé à 2:37 am, quatre minutes plus tard, à 2:41 il s'est écrasé en mer, sa chute d'une altitude de 9000 pieds n'a duré que 40 secondes.
Parmi les premières conclusions rapportées par "Assafir", l'avion ne s'est pas écrasé en l'air, c'est au moment où il a touché la mer qu'il s'est écrasé en morceaux et s'y est abîmé.
Concernant les causes à l'origine du crash du Boeing 409, le rapport indique que le pilote a demandé à son assistant d'accomplir un ordre après avoir contacté la tour de contrôle, et il a donc agi considérant l'ordre exécuté. Mais selon les informations de la boîte noire, il y a deux possibilités, l'ordre n'est pas exécuté ou le co-pilote a exécuté un autre contraire, par la suite le pilote a perdu tout contrôle de l'avion.