Syrie: Les «rebelles» soignés par «Israël», de futurs espions

En échange de «l'humanité» israélienne, il faut devenir un agent espionnant et ou combattant pour l'entité sioniste.
«Israël» vient d'installer un hôpital de campagne à l'intérieur d'une base israélienne dans le Nord du Golan syrien occupé pour «soigner» des dizaines de membres de l'Armée syrienne libre (ASL) et autres extrémistes qui combattent l’armée nationale syrienne dans cette partie Sud de la Syrie.
Plusieurs «rebelles» avaient déjà été soignés après avoir été transférés dans des hôpitaux israéliens notamment à «Nahariya» une colonie sioniste à la frontière avec le Liban, à «Safed» située au-dessus de Tibériade et à l’hôpital de «Haifa».
Espionner l'Armée syrienne arabe
Cet hôpital de campagne israélien sert de couverture à des contacts directs avec les combattants

Depuis un certain temps déjà, des responsables de l'«ASL» rencontrent régulièrement des agents du Mossad et des renseignements militaires israéliens en Jordanie avec la coopération de responsables militaires jordaniens pour coordonner les attaques contre l'armée nationale syrienne.
Ces mercenaires cherchent à s’emparer des positions de l’armée syrienne au Sud de la Syrie notamment celles stratégiques situées sur des collines le long de la ligne de cessez le feu jusqu’à la frontière jordano-syrienne. Ils occupent également d’anciens villages abandonnés qu’ils utilisent comme positions retranchées où ils stockent des armes fournies par le Qatar et l’Arabie Saoudite et acheminées en Syrie avec la complicité de la Jordanie.
Une zone tampon
Dans une interview accordée récemment au quotidien israélien Yisrael Hayom, le Maj Gl Yair Golan en charge du commandement Nord de l'armée israélienne - Syrie Liban- a dit qu'il y avait un plan pour créer une zone tampon au-delà de la ligne de cessez le feu.
Golan n'a pas parlé de déployer des troupes israéliennes dans cette zone tampon mais de coopérer avec des «syriens qui ont un intérêt commun à coopérer avec nous», les considérant comme des alliés naturels dans une telle zone tampon.
«S'il se présente une opportunité - elle ne s'est pas encore présentée- nous ne devrions pas hésiter... Tout devrait être fait sagement et secrètement en examinant quels sont les intérêts réels de l'autre partie», a-t-il ajouté.
De plus, ce qui est également en jeu dans le Golan se sont les réserves de pétrole syrien découvertes il y a peu. «Israël» a déjà lancé un programme d'exploration du pétrole syrien sur le Golan occupé. C'est une entreprise privée israélienne qui en est chargée.
Source : Planetenonviolence, édité par : moqawama.org
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