A Bagdad, Kerry prévient l’Irak de ne pas aider la Syrie
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a sommé l'Irak dimanche de cesser d'autoriser les vols reliant l'Iran et la Syrie à pénétrer son espace aérien, alléguant qu'ils transportent des armes, lors d'une visite surprise à Bagdad.
Kerry se montre préoccupé par l’unité des Irakiens !
M. Kerry s'est montré inquiété des répercussions de la vague de protestations de la communauté sunnite. Cette visite, la première d'un chef de la diplomatie américaine depuis avril 2009, intervenait quelques jours après le dixième anniversaire de l'invasion du pays, conduite par les Etats-Unis, qui a abouti à la chute du régime de Saddam Hussein, créant une ambiance de chaos sans précédent, provoqué par la présence des extrémistes takfiris comme les milices d'al-Qaeda. Aujourd’hui, l'Irak est quotidiennement endeuillé par des violences perpétrées pour la plupart par ces insurgés contre les différentes ethnies irakiennes, et rongé par l'instabilité politique et la corruption.
Kerry : "Washington observe ce que fait l'Irak"
"J'ai très clairement dit au Premier ministre que les survols d'appareils partis d'Iran contribuaient à soutenir le président Assad et son régime", a dit M. Kerry à des journalistes à l'issue de sa rencontre avec M. Maliki. "Tout ce qui aide le président Assad pose problème", a-t-il ajouté, en insistant: Washington "observe ce que fait l'Irak".
Les Etats-Unis sont excédés de voir Bagdad "fermer les yeux" sur ces survols, avait implicitement avertit un haut responsable américain.
L'Irak, adopte une politique de distanciation à l'égard de la crise syrienne et refuse de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie. Il n'a jamais appelé au départ de Bachar al-Assad, et a annoncé avoir fouillé par deux fois des appareils iraniens en octobre.
Les Américains tentent de s’impliquer davantage en Irak
Pour Washington, cette visite était aussi porteuse d'une symbolique forte. Depuis le retrait des troupes américaines en décembre 2011, l'influence américaine s'est tassée et les Etats-Unis craignent sur leurs intérêts dans la région. L'ancien ambassadeur américain en Irak Ryan Crocker a d'ailleurs plaidé jeudi, lors d'une conférence à Washington, pour que l'administration de Barack Obama "s'implique davantage en Irak".
"Nous devons tirer tous les avantages de notre accord de partenariat stratégique pour augmenter notre poids politique (...) afin de montrer à l'Irak qu'il a un partenaire, un allié et d'autres choix que de se tourner vers l'Iran", avait estimé le diplomate.
Sources : agences, édité par moqawama.org
Kerry se montre préoccupé par l’unité des Irakiens !
M. Kerry s'est montré inquiété des répercussions de la vague de protestations de la communauté sunnite. Cette visite, la première d'un chef de la diplomatie américaine depuis avril 2009, intervenait quelques jours après le dixième anniversaire de l'invasion du pays, conduite par les Etats-Unis, qui a abouti à la chute du régime de Saddam Hussein, créant une ambiance de chaos sans précédent, provoqué par la présence des extrémistes takfiris comme les milices d'al-Qaeda. Aujourd’hui, l'Irak est quotidiennement endeuillé par des violences perpétrées pour la plupart par ces insurgés contre les différentes ethnies irakiennes, et rongé par l'instabilité politique et la corruption.
Kerry : "Washington observe ce que fait l'Irak"
"J'ai très clairement dit au Premier ministre que les survols d'appareils partis d'Iran contribuaient à soutenir le président Assad et son régime", a dit M. Kerry à des journalistes à l'issue de sa rencontre avec M. Maliki. "Tout ce qui aide le président Assad pose problème", a-t-il ajouté, en insistant: Washington "observe ce que fait l'Irak".
Les Etats-Unis sont excédés de voir Bagdad "fermer les yeux" sur ces survols, avait implicitement avertit un haut responsable américain.
L'Irak, adopte une politique de distanciation à l'égard de la crise syrienne et refuse de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie. Il n'a jamais appelé au départ de Bachar al-Assad, et a annoncé avoir fouillé par deux fois des appareils iraniens en octobre.
Les Américains tentent de s’impliquer davantage en Irak
Pour Washington, cette visite était aussi porteuse d'une symbolique forte. Depuis le retrait des troupes américaines en décembre 2011, l'influence américaine s'est tassée et les Etats-Unis craignent sur leurs intérêts dans la région. L'ancien ambassadeur américain en Irak Ryan Crocker a d'ailleurs plaidé jeudi, lors d'une conférence à Washington, pour que l'administration de Barack Obama "s'implique davantage en Irak".
"Nous devons tirer tous les avantages de notre accord de partenariat stratégique pour augmenter notre poids politique (...) afin de montrer à l'Irak qu'il a un partenaire, un allié et d'autres choix que de se tourner vers l'Iran", avait estimé le diplomate.
Sources : agences, édité par moqawama.org
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