Syrie: L’opposition minée de divisions, Khatib démissionne, l’ASL discrédite Hitto

La soi-disant "opposition syrienne", minée de différends, n'arrive pas à souder ses rangs.
Khatib démissionne

"J'avais juré au grand peuple syrien et devant Dieu que je démissionnerais si certaines lignes rouges étaient franchies", écrit-il sans préciser leur nature.
"Je tiens maintenant ma promesse et annonce ma démission de la Coalition nationale afin de pouvoir travailler avec la liberté qui fait défaut au sein des institutions officielles", poursuit-il. Son porte-parole a confirmé l'information.
La démission du Khatib assène un coup dur à la "CNS" qui a été invitée à participer au sommet arabe de Doha prévu mardi.
Hitto et Khatib invités au sommet de Doha
Quelques minutes avant cette démission, le représentant de "l'opposition syrienne" au Qatar a annoncé que "la CNS a reçu une invitation officielle pour participer au sommet arabe et son chef, Moaz Al-Khatib, décidera qui siègera à la place de la Syrie".
Selon Nizar Al-Haraki, Khatib et "le nouveau Premier ministre rebelle" Ghassan Hitto sont attendus lundi à Doha, en même temps que les chefs d'Etat arabes qui doivent prendre part au sommet annuel mardi.
Les ministres arabes des Affaires étrangères, qui ont commencé une réunion préparatoire du sommet à Doha, doivent décider dimanche si l'opposition occupera le siège de la Syrie au sommet, le régime du président Bachar el-Assad étant suspendu de la Ligue arabe depuis 2011. Le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, cheikh

Le siège de la Syrie est vacant depuis la suspension de Damas par la Ligue arabe en novembre 2011. Le 6 mars, la Ligue arabe avait appelé l'opposition syrienne à "former une instance exécutive pour occuper le siège de la Syrie" et participer au sommet de Doha. Depuis, M. Hitto a été élu le 19 mars comme "Premier ministre intérimaire des territoires syriens aux mains de la rébellion", malgré des divergences à ce sujet au sein de l'opposition.
L'ASL ne reconnaît pas Hitto
L'Armée syrienne libre (ASL) ne reconnaît pas Ghassan Hitto, le "Premier ministre rebelle syrien" choisi après des discussions houleuses à Istanbul.
"Nous, l'ASL, ne reconnaissons pas Ghassan Hitto comme Premier ministre car la Coalition nationale ne l'a pas choisi par consensus", a indiqué Louaï Mouqdad, coordonnateur politique et des médias au sein de l'ASL.
Source : agences, édité par : moqawama.org
Comments


