Erdogan accepte les excuses d’"Israël"
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accepté "au nom du peuple turc" les excuses présentées par son homologue israélien Benyamin Netanyahou pour le meurtre de neuf Turcs par les forces israéliennes lors de l'arraisonnement d'une flottille humanitaire à destination de Gaza en 2010, selon un communiqué de ses services. "Les deux Premiers ministres sont convenus de la conclusion d'un accord pour une indemnisation" des familles des victimes, a ajouté le document.
Lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes, Recep Tayyip Erdogan a souligné le caractère "stratégique et vital" des relations entre les deux pays pour "la paix et la stabilité régionale" et a regretté leur détérioration, souligne le texte. Recep Tayyip Erdogan et Benyamin Netanyahou sont en outre tombés d'accord pour "travailler ensemble afin d'améliorer la situation humanitaire dans les territoires palestiniens", ajoute le communiqué.
L'assaut d'un commando israélien en mai 2010 contre un navire humanitaire à destination de Gaza, qui s'était soldé par la mort de neuf ressortissants turcs, dans les eaux internationales de la Méditerranée avait détérioré les relations entre les deux, autrefois alliés stratégiques. Recep Tayyip Erdogan avait alors accusé "Israël" de "terrorisme d'État".
La Turquie cherche à regagner la gloire perdue de l'empire ottoman, et à jouer un rôle primordial dans la région, en soutenant la rébellion armée contre le régime en Syrie. La Turquie abrite, finance et entraîne les rebelles syriens qui sèment la terreur dans le pays. Ses frontières constituent les principaux points de passage des extrémistes venant de par le monde pour combattre en Syrie en tant que mercenaires. Plusieurs rapports secrets ont par ailleurs souligné la reprise des accords commerciaux entre la Turquie et l'entité sioniste, surtout sur le plan militaire.
Source : médias, édité par moqawama.org
Lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes, Recep Tayyip Erdogan a souligné le caractère "stratégique et vital" des relations entre les deux pays pour "la paix et la stabilité régionale" et a regretté leur détérioration, souligne le texte. Recep Tayyip Erdogan et Benyamin Netanyahou sont en outre tombés d'accord pour "travailler ensemble afin d'améliorer la situation humanitaire dans les territoires palestiniens", ajoute le communiqué.
L'assaut d'un commando israélien en mai 2010 contre un navire humanitaire à destination de Gaza, qui s'était soldé par la mort de neuf ressortissants turcs, dans les eaux internationales de la Méditerranée avait détérioré les relations entre les deux, autrefois alliés stratégiques. Recep Tayyip Erdogan avait alors accusé "Israël" de "terrorisme d'État".
La Turquie cherche à regagner la gloire perdue de l'empire ottoman, et à jouer un rôle primordial dans la région, en soutenant la rébellion armée contre le régime en Syrie. La Turquie abrite, finance et entraîne les rebelles syriens qui sèment la terreur dans le pays. Ses frontières constituent les principaux points de passage des extrémistes venant de par le monde pour combattre en Syrie en tant que mercenaires. Plusieurs rapports secrets ont par ailleurs souligné la reprise des accords commerciaux entre la Turquie et l'entité sioniste, surtout sur le plan militaire.
Source : médias, édité par moqawama.org
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