Chef de l’armée libanaise : "Près de 5 000 combattants syriens s’entraînent dans des endroits clos au Liban"

Dans un entretien au quotidien libanais francophone L'Orient Le Jour, le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Jean Kahwagi a insisté sur la nécessité de calmer la scène locale pour permettre à l’armée de contrôler les frontières, au sein d'une ambiance tendue qui enveloppe le Liban à cause des derniers développements surtout dans les pays voisins.
"Le grand problème aujourd’hui est la tension confessionnelle extrême, aiguisée par l’implication dans les développements en Syrie et par la présence d’un grand nombre de Syriens au Liban, ainsi que par le fait que tout le monde possède des armes", a expliqué M. Kahwagi. "C’est pourquoi les parties locales doivent faire preuve de prudence et de sens des responsabilités, le Liban n’étant pas isolé de son environnement. À quoi me sert-il de contrôler les frontières, si l’intérieur tombe ?", s'est-il interrogé.
Le général Kahwagi a signalé qu'il y a sur l’ensemble du territoire près de 5 000 combattants syriens qui pourraient recevoir des entraînements dans des endroits clos.
Au sujet de l’existence du Front al-Nosra au Liban, il a précisé qu’il y a plusieurs groupes proches de l’idéologie d’al-Qaëda et donc du Front al-Nosra, comme Fateh al-Islam et d’autres. Ces groupes sont en général dans le camp d’Aïn el-Héloué.
Le commandant en chef de l’armée a expliqué que la frontière du Nord est relativement calme, il y a certes des incidents mais ils restent limités. Par contre, dans la Békaa, du Nord jusqu’à l’Ouest, il y a des kilomètres de jurd, difficiles d’accès et quasiment incontrôlables, a-t-il noté dans le quotidien.
Source : L’Orient Le Jour, édité par moqawama.org

"Le grand problème aujourd’hui est la tension confessionnelle extrême, aiguisée par l’implication dans les développements en Syrie et par la présence d’un grand nombre de Syriens au Liban, ainsi que par le fait que tout le monde possède des armes", a expliqué M. Kahwagi. "C’est pourquoi les parties locales doivent faire preuve de prudence et de sens des responsabilités, le Liban n’étant pas isolé de son environnement. À quoi me sert-il de contrôler les frontières, si l’intérieur tombe ?", s'est-il interrogé.
Le général Kahwagi a signalé qu'il y a sur l’ensemble du territoire près de 5 000 combattants syriens qui pourraient recevoir des entraînements dans des endroits clos.
Au sujet de l’existence du Front al-Nosra au Liban, il a précisé qu’il y a plusieurs groupes proches de l’idéologie d’al-Qaëda et donc du Front al-Nosra, comme Fateh al-Islam et d’autres. Ces groupes sont en général dans le camp d’Aïn el-Héloué.
Le commandant en chef de l’armée a expliqué que la frontière du Nord est relativement calme, il y a certes des incidents mais ils restent limités. Par contre, dans la Békaa, du Nord jusqu’à l’Ouest, il y a des kilomètres de jurd, difficiles d’accès et quasiment incontrôlables, a-t-il noté dans le quotidien.
Source : L’Orient Le Jour, édité par moqawama.org
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années