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Sleiman à Damas: "L’armée libanaise est chargée de la sécurité des frontières"

Sleiman à Damas:
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Le président Michel Sleiman a réitéré la position libanaise de distanciation à l'égard de la crise syrienne, affirmant que l’armée libanaise est chargée de la sécurité des frontières avec la Syrie,  en réponse à la lettre adressée jeudi par Damas à Beyrouth. 

Sleiman à Damas:

"Nous assumons la responsabilité d’empêcher le trafic d’armes et de miliciens à travers la frontière", a-t-il déclaré, rappelant qu’il appartient à l’armée d’" interdire tous les phénomènes qui constituent une violation de la déclaration de Baabda". Le président de la république a souligné que l'armée libanaise a reçu l’ordre d’arrêter tout combattant, qu'il soit opposant ou pro-régime.

Le ministère syrien des affaires étrangères avait adressé jeudi une lettre au ministère libanais des Affaires étrangères, où il affirme que de grands nombres de groupes terroristes armés s'étaient infiltrés pendant les 36 heures passées depuis les territoires libanais vers la Syrie dans les zones de Mathoumeh, d'Ain al-Cha'ra, de Joussyeh et de Qrayyat dans la banlieue de Talkalakh. Le ministère a souhaité que les services libanais compétents déploient des efforts pour contrôler les frontières avec la Syrie, et assurer la protection de la vie des citoyens innocents. "La Syrie prévoit que le côté libanais n'autorise guère ces terroristes à utiliser les frontières comme passage, car ils visent la sécurité du peuple syrien, violent la souveraineté de la Syrie et exploitent les relations fraternelles étroites entre les deux pays", a fait savoir le ministère selon l’agence officielle Sana. Le communiqué a indiqué que l'afflux d'hommes armés et d'armes avait commencé d'une manière remarquable depuis plusieurs jours depuis les territoires libanais vers la Syrie dans les zones de Qseir et de Joussyeh. Il a souligné la présence indéniable d'un soutien logistique accordé de l'intérieur libanais aux terroristes, dont le transport des tués et blessés vers les hôpitaux libanais. la lettre du ministère a finalement mis en garde que la retenue dont l'armée syrienne a jusqu'à présent fait preuve, en s'abstenant de viser les gangs armés à l'intérieur du Liban, visibles depuis les frontières de leur pays, ne se poursuivra pas pour toujours.  


Sources: agences, traduit et édité par moqawama.org



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