Syrie: le président sioniste pour une intervention arabe!

Dans une ingérence flagrante dans le conflit syrien, le président israélien Shimon Peres a demandé mardi qu'une force de la Ligue arabe intervienne en Syrie pour «mettre fin au massacre» et «éviter que ce pays s'effondre».
«La Ligue arabe peut et doit créer un gouvernement provisoire en Syrie pour arrêter le massacre et empêcher la Syrie d'imploser. Les Nations unies doivent soutenir une force de
«La meilleure solution pour mettre fin à la tragédie syrienne et de permettre à la Ligue arabe, dont la Syrie est un Etat membre, d'intervenir», a-t-il insisté.
Mercredi dernier, sous la pression du Qatar et au lieu d’encourager le dialogue entre régime et opposition, le Conseil ministériel de la Ligue arabe a décidé d'«autoriser les Etats membres à armer les rebelles adversaires de Bachar al-Assad». Ces insurgés qui ne cessent pas de tuer de sang-froid les civils innocents.
L'implication de l’entité sioniste dans le conflit syrien est devenue plus flagrante récemment. Le mois dernier, l'armée sioniste a secouru sept membres de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) blessés dans des affrontements avec l’armée syrienne sur le plateau du Golan occupé et les a transportés dans un hôpital au cœur de territoires palestiniens occupés par «Israël».
De plus, un responsable militaire israélien qui a requis l'anonymat, cité par la radio sioniste, a reconnu qu’«Israël» fournit «une aide humanitaire» aux rebelles de l’opposition syrienne armée à travers de «zones spéciales» mises en place près de la «barrière de sécurité» sous les auspices de l'ONU, tout en gardant la frontière fermée.
Pressions pour inscrire le Hezbollah sur la liste terroriste
Revenant au discours de Peres, c'est la première fois qu'un président sioniste s'exprime devant le Parlement européen depuis près de 30 ans.
Au cours de son intervention qui a duré environ 45 minutes, Shimon Peres a dénoncé le régime iranien et a demandé aux Européens de «placer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, sur la liste noire des organisations terroristes».
Un rapport diplomatique européen a confirmé récemment que l’UE n’inscrira le parti libanais sur sa liste noire et n’imposera des sanctions contre ses membres que «sur base d’une décision judiciaire», en référence aux accusations sans fondement lancées contre le Hezbollah par «Israël» dans l’affaire de l’attentat de Burgas en juillet 2012 qui avait coûté la vie à cinq Israéliens.
«Il n’y a toujours pas suffisamment de preuves contre le Hezbollah», reconnaissent les dirigeants européens.
Source: Divers, édité par: moqawama.org
casques bleus arabes», a dit Peres devant le Parlement européen réuni à Strasbourg.


