Hollande veut rassurer les Français "déçus"

Selon son entourage, le président devrait inaugurer un nouveau rythme et un nouveau style dans ses visites de terrain pour enrayer sa chute dans les sondages.
Confronté à de sombres sondages après une brève embellie de popularité née de l'offensive française au Mali, François Hollande devrait tenter de rassurer des Français dominés par le pessimisme et la méfiance, en accentuant sa présence médiatique et sur le terrain. Trois enquêtes d'opinion tirent la sonnette d'alarme pour le chef de l'État, alors que les mauvais résultats économiques s'accumulent: chômage, quasi-stagnation économique, déficits.
Majorité de "déçus"
Selon BVA, plus des deux tiers des Français et 44 % de ceux ayant voté pour lui à la présidentielle se disent déçus. Pour TNS Sofres, sa cote de confiance sombre à 30 %, taux le plus bas jamais enregistré depuis 1981 au 10e mois de mandat présidentiel. Selon OpinionWay, près des trois quarts des Français sont mécontents de la politique économique et sociale gouvernementale.
Pour sortir de cette morosité, plusieurs initiatives sont en préparation à l'Élysée. François Hollande devrait ainsi, selon son entourage, inaugurer un nouveau rythme et un nouveau style dans ses visites de terrain.
L'idée est qu'à chaque fois le président passe une nuit sur place pour avoir le temps d'expliquer sa politique aux acteurs socio-économiques, mais aussi aux élus qui donnent de sérieux signes d'inquiétude. Autre projet : une grande intervention médiatique avant la fin mars. Ses modalités, son format n'ont pas encore été fixés, mais elle marquerait une accélération du tempo médiatique. À son arrivée à l'Élysée, François Hollande avait promis de s'expliquer devant les Français tous les six mois. Sa dernière grande conférence de presse ayant eu lieu le 13 novembre, la prochaine devait intervenir seulement mi-mai.
Pente descendante
Pour plusieurs politologues, le décrochage du chef de l'État dans les sondages devient préoccupant, car il commence à toucher "le coeur de son électorat", souligne Denis Jeanbart (OpinionWay). "Dix mois après son élection, on entre dans une phase où les gens attendent des résultats. Or, en dépit des efforts demandés, ils ne sont pas au rendez-vous." C'est particulièrement inquiétant pour "les classes moyennes inférieures qui avaient largement voté pour lui", analyse-t-il.
Source: lepoint.fr
Confronté à de sombres sondages après une brève embellie de popularité née de l'offensive française au Mali, François Hollande devrait tenter de rassurer des Français dominés par le pessimisme et la méfiance, en accentuant sa présence médiatique et sur le terrain. Trois enquêtes d'opinion tirent la sonnette d'alarme pour le chef de l'État, alors que les mauvais résultats économiques s'accumulent: chômage, quasi-stagnation économique, déficits.

Majorité de "déçus"
Selon BVA, plus des deux tiers des Français et 44 % de ceux ayant voté pour lui à la présidentielle se disent déçus. Pour TNS Sofres, sa cote de confiance sombre à 30 %, taux le plus bas jamais enregistré depuis 1981 au 10e mois de mandat présidentiel. Selon OpinionWay, près des trois quarts des Français sont mécontents de la politique économique et sociale gouvernementale.
Pour sortir de cette morosité, plusieurs initiatives sont en préparation à l'Élysée. François Hollande devrait ainsi, selon son entourage, inaugurer un nouveau rythme et un nouveau style dans ses visites de terrain.
L'idée est qu'à chaque fois le président passe une nuit sur place pour avoir le temps d'expliquer sa politique aux acteurs socio-économiques, mais aussi aux élus qui donnent de sérieux signes d'inquiétude. Autre projet : une grande intervention médiatique avant la fin mars. Ses modalités, son format n'ont pas encore été fixés, mais elle marquerait une accélération du tempo médiatique. À son arrivée à l'Élysée, François Hollande avait promis de s'expliquer devant les Français tous les six mois. Sa dernière grande conférence de presse ayant eu lieu le 13 novembre, la prochaine devait intervenir seulement mi-mai.
Pente descendante
Pour plusieurs politologues, le décrochage du chef de l'État dans les sondages devient préoccupant, car il commence à toucher "le coeur de son électorat", souligne Denis Jeanbart (OpinionWay). "Dix mois après son élection, on entre dans une phase où les gens attendent des résultats. Or, en dépit des efforts demandés, ils ne sont pas au rendez-vous." C'est particulièrement inquiétant pour "les classes moyennes inférieures qui avaient largement voté pour lui", analyse-t-il.
Source: lepoint.fr
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