John Kerry visite les alliés du Golfe
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a entamé aujourd'hui à Ryad des entretiens avec ses homologues des monarchies du Golfe, qui ont soutenu "un règlement par le dialogue" du conflit en Syrie tout en appelant à une protection internationale des civils.
Kerry a rencontré séparément ses homologues koweïtien, cheikh Sabah al-Khaled Al-Sabah, et bahreïni, cheikh Khaled Al-Khalifa. Il devait enchaîner les réunions avec les ministres des Affaires étrangères d'autres pays du Golfe et rencontrer le prince héritier saoudien, Salmane ben Abdel Aziz.
Hier soir, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient exprimé leur soutien à un règlement négocié en Syrie, conformément à l'initiative du chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib. Mais ils avaient estimé que le Conseil de sécurité devait, "par une résolution contraignante, définir un processus clair et un calendrier des pourparlers" pour déboucher sur une transition politique en Syrie.
Les monarchies du Golfe ont dans le même temps dénoncé unilatéralement "les agressions sauvages du régime syrien", tout en omettant d'exprimer la moindre condamnation aux exactions horribles commises par les groupes armés, dont le Front al-Nosra, qui vient d'exécuter sauvagement deux citoyens palestiniens. Les pays du Golf ont également prétendu qu'il revenait "au Conseil de sécurité d'adopter une résolution pour protéger les civils syriens, sous le chapitre 7", qui prévoit des mesures coercitives contre le régime.
Les six pays, dont l'Arabie saoudite est le chef de file, ont appelé à "donner au peuple syrien les moyens de se défendre" et demandé aux "parties alimentant en armes le régime syrien d'arrêter de l'approvisionner". Ils ont aussi appelé l'Iran "à respecter les principes de bon voisinage". Ces pays, principaux fournisseurs d'armes et de fonds aux groupes terroristes, cherchent à provoquer une transition politique forcée en Syrie, servant leurs propres intérêts dans la région, sans prendre en compte le droit du peuple syrien à décider son propre sort.
Les six pays, alliés des Etats-Unis, reprochent à Washington son refus d'armer l'opposition syrienne et une politique envers l'Iran qu'ils jugent "trop conciliante". "Nous remercierons M. Kerry pour l'engagement américain à l'égard de la sécurité de la région, et lui ferons part de nos inquiétudes concernant la relation avec l'Iran et les développements en Syrie", avait déclaré le chef de la diplomatie bahreïnie dimanche soir.
Après Ryad, John Kerry est attendu en fin de journée à Abou Dhabi, d'où il se rendra ensuite au Qatar, dernière étape de sa première tournée.
Source: lefigaro.fr
Kerry a rencontré séparément ses homologues koweïtien, cheikh Sabah al-Khaled Al-Sabah, et bahreïni, cheikh Khaled Al-Khalifa. Il devait enchaîner les réunions avec les ministres des Affaires étrangères d'autres pays du Golfe et rencontrer le prince héritier saoudien, Salmane ben Abdel Aziz.
Hier soir, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient exprimé leur soutien à un règlement négocié en Syrie, conformément à l'initiative du chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib. Mais ils avaient estimé que le Conseil de sécurité devait, "par une résolution contraignante, définir un processus clair et un calendrier des pourparlers" pour déboucher sur une transition politique en Syrie.
Les monarchies du Golfe ont dans le même temps dénoncé unilatéralement "les agressions sauvages du régime syrien", tout en omettant d'exprimer la moindre condamnation aux exactions horribles commises par les groupes armés, dont le Front al-Nosra, qui vient d'exécuter sauvagement deux citoyens palestiniens. Les pays du Golf ont également prétendu qu'il revenait "au Conseil de sécurité d'adopter une résolution pour protéger les civils syriens, sous le chapitre 7", qui prévoit des mesures coercitives contre le régime.
Les six pays, dont l'Arabie saoudite est le chef de file, ont appelé à "donner au peuple syrien les moyens de se défendre" et demandé aux "parties alimentant en armes le régime syrien d'arrêter de l'approvisionner". Ils ont aussi appelé l'Iran "à respecter les principes de bon voisinage". Ces pays, principaux fournisseurs d'armes et de fonds aux groupes terroristes, cherchent à provoquer une transition politique forcée en Syrie, servant leurs propres intérêts dans la région, sans prendre en compte le droit du peuple syrien à décider son propre sort.
Les six pays, alliés des Etats-Unis, reprochent à Washington son refus d'armer l'opposition syrienne et une politique envers l'Iran qu'ils jugent "trop conciliante". "Nous remercierons M. Kerry pour l'engagement américain à l'égard de la sécurité de la région, et lui ferons part de nos inquiétudes concernant la relation avec l'Iran et les développements en Syrie", avait déclaré le chef de la diplomatie bahreïnie dimanche soir.
Après Ryad, John Kerry est attendu en fin de journée à Abou Dhabi, d'où il se rendra ensuite au Qatar, dernière étape de sa première tournée.
Source: lefigaro.fr
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