En visite en Syrie, Mgr Béchara Raï appelle à la fin de la violence

Par Paul Khalifeh
Le patriarche maronite libanais Béchara Raï effectue une visite qualifiée d'historique à Damas, où il participe ce dimanche 10 février à la cérémonie d'intronisation du nouveau patriarche grec-orthodoxe Youhanna Yazigi. Cette visite, la première d'un patriarche maronite dans la capitale syrienne depuis 1943, suscite des réactions partagées au Liban.
L’occasion est religieuse, mais le message est politique. En se rendant à Damas, le patriarche maronite tourne la page du contentieux historique entre la plus grande église du Liban et le régime syrien.
La visite de Béchara Raï vise à appuyer les chrétiens de Syrie, à encourager leur enracinement sur leur terre, à les inciter à ne pas perdre confiance dans l’avenir. "Une présence et un avenir aujourd’hui menacés par la montée des groupes islamistes extrémistes", ne cessent de répéter les chefs spirituels des Églises d’Orient.
Le patriarche catholique Grégoire Laham a déclaré vendredi que 1 000 chrétiens ont été tués en Syrie depuis le début des troubles, 200 000 déplacés et vingt églises détruites. C’est donc un message de solidarité et d’espoir que Béchara Raï a voulu exprimer aux chrétiens de Syrie.
Dans une homélie prononcée lors d’une messe célébrée dans une cathédrale à Bab Touma, le quartier chrétien de Damas, il a appelé toutes les parties à mettre fin à la violence. "Les réformes sont une nécessité, mais elles ne doivent pas être importées de l’extérieur. Elles doivent venir de l’intérieur par le dialogue et l’accord", a ajouté le patriarche.
La visite patriarcale à Damas a suscité des réactions mitigées au Liban. Le président de la République Michel Sleimane l’a soutenue, alors que la coalition anti-syrienne du 14 mars s’y est opposée.
Source: RFI
Le patriarche maronite libanais Béchara Raï effectue une visite qualifiée d'historique à Damas, où il participe ce dimanche 10 février à la cérémonie d'intronisation du nouveau patriarche grec-orthodoxe Youhanna Yazigi. Cette visite, la première d'un patriarche maronite dans la capitale syrienne depuis 1943, suscite des réactions partagées au Liban.
L’occasion est religieuse, mais le message est politique. En se rendant à Damas, le patriarche maronite tourne la page du contentieux historique entre la plus grande église du Liban et le régime syrien.

La visite de Béchara Raï vise à appuyer les chrétiens de Syrie, à encourager leur enracinement sur leur terre, à les inciter à ne pas perdre confiance dans l’avenir. "Une présence et un avenir aujourd’hui menacés par la montée des groupes islamistes extrémistes", ne cessent de répéter les chefs spirituels des Églises d’Orient.
Le patriarche catholique Grégoire Laham a déclaré vendredi que 1 000 chrétiens ont été tués en Syrie depuis le début des troubles, 200 000 déplacés et vingt églises détruites. C’est donc un message de solidarité et d’espoir que Béchara Raï a voulu exprimer aux chrétiens de Syrie.
Dans une homélie prononcée lors d’une messe célébrée dans une cathédrale à Bab Touma, le quartier chrétien de Damas, il a appelé toutes les parties à mettre fin à la violence. "Les réformes sont une nécessité, mais elles ne doivent pas être importées de l’extérieur. Elles doivent venir de l’intérieur par le dialogue et l’accord", a ajouté le patriarche.
La visite patriarcale à Damas a suscité des réactions mitigées au Liban. Le président de la République Michel Sleimane l’a soutenue, alors que la coalition anti-syrienne du 14 mars s’y est opposée.
Source: RFI