Syrie: le CNS refuse tout dialogue avec le régime

Le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition, a réaffirmé mardi être contre tout dialogue avec le régime syrien, s'opposant à une proposition en ce sens du chef de la Coalition de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib.
Cette offre de dialogue a reçu en revanche le soutien de Washington et la Ligue arabe, de même que de la Russie et l'Iran.
Dans un communiqué, "le Conseil national syrien souligne devant le peuple et la révolution son attachement à ses principes et ses objectifs, soit la chute du régime syrien avec toutes ses composantes, le refus de tout dialogue avec lui, et la protection de la révolution pour qu'elle ne devienne pas otage de compromis internationaux".
Il dénonce aussi une rencontre dimanche entre M. Khatib et le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, affirmant "refuse(r) cette démarche, tant que l'Iran soutient le régime".
Le régime n'a toujours pas réagi de façon officielle, mais le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, a estimé que malgré son "importance politique", l'offre arrivait avec "deux ans de retard" et ne suffisait pas pour que M. Khatib soit considéré comme "un négociateur acceptable".
"Les déclarations de M. Khatib restent insuffisantes (...) Elles sont une manoeuvre politique visant à corriger son erreur d'avoir soutenu le Front al-Nosra", ajoute Al-Watan.
Proposition "humaine"
La Ligue arabe s'est aussi dit prête à "apporter tout le soutien et le parrainage nécessaires pour faciliter la tenue du dialogue et aider les Syriens à sortir du tunnel".
Le chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib a créé la surprise le 30 janvier en se déclarant prêt à dialoguer, sous conditions, avec des représentants du régime, dans un texte posté sur sa page Facebook.
Lundi, il a proposé d'ouvrir des négociations avec le vice-président Farouk al-Chareh, évoqué tour à tour par la Ligue arabe, les Nations unies et la Turquie pour remplacer Bachar al-Assad en cas de transition négociée. M. Khatib a d'ores et déjà répondu aux critiques au sein de son propre camp, refusant "que ceux qui parlent de négociations soient accusés de trahison". Certains opposants soutiennent d'ailleurs sa proposition en raison des souffrances endurées de la population.
Source: agences, édité par moqawama.org
Cette offre de dialogue a reçu en revanche le soutien de Washington et la Ligue arabe, de même que de la Russie et l'Iran.

Dans un communiqué, "le Conseil national syrien souligne devant le peuple et la révolution son attachement à ses principes et ses objectifs, soit la chute du régime syrien avec toutes ses composantes, le refus de tout dialogue avec lui, et la protection de la révolution pour qu'elle ne devienne pas otage de compromis internationaux".
Il dénonce aussi une rencontre dimanche entre M. Khatib et le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, affirmant "refuse(r) cette démarche, tant que l'Iran soutient le régime".
Le régime n'a toujours pas réagi de façon officielle, mais le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, a estimé que malgré son "importance politique", l'offre arrivait avec "deux ans de retard" et ne suffisait pas pour que M. Khatib soit considéré comme "un négociateur acceptable".
"Les déclarations de M. Khatib restent insuffisantes (...) Elles sont une manoeuvre politique visant à corriger son erreur d'avoir soutenu le Front al-Nosra", ajoute Al-Watan.
Proposition "humaine"
La Ligue arabe s'est aussi dit prête à "apporter tout le soutien et le parrainage nécessaires pour faciliter la tenue du dialogue et aider les Syriens à sortir du tunnel".
Le chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib a créé la surprise le 30 janvier en se déclarant prêt à dialoguer, sous conditions, avec des représentants du régime, dans un texte posté sur sa page Facebook.
Lundi, il a proposé d'ouvrir des négociations avec le vice-président Farouk al-Chareh, évoqué tour à tour par la Ligue arabe, les Nations unies et la Turquie pour remplacer Bachar al-Assad en cas de transition négociée. M. Khatib a d'ores et déjà répondu aux critiques au sein de son propre camp, refusant "que ceux qui parlent de négociations soient accusés de trahison". Certains opposants soutiennent d'ailleurs sa proposition en raison des souffrances endurées de la population.
Source: agences, édité par moqawama.org