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Libération de Georges Abdallah: des élus US s’y opposent, un nouveau retard

Libération de Georges Abdallah: des élus US s’y opposent, un nouveau retard
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Un nouveau report de la décision finale sur la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah a suscité au Liban une série d’activités de soutien au détenu. Par contre, aux États-Unis, des élus à la Chambre des représentants se mobilisent pour prolonger sa prison.

Le tribunal de l’exécution des peines à Paris a remis encore une fois, au 28 février cette fois-ci, sa décision sur le sort du militant libanais Abdallah, provoquant ainsi une vague de colère chez lesLibération de Georges Abdallah: des élus US s’y opposent, un nouveau retard partisans de celui-ci au Liban qui attendaient beaucoup de la décision de lundi.

Manifestation à Beyrouth contre la France

D’ailleurs, tout au long de la journée de lundi, les partisans de Georges Ibrahim Abdallah ont multiplié les activités de soutien au détenu dans une tentative de faire pression sur la justice française. Ils ont commencé à se rassembler devant l’ambassade de France à Beyrouth très tôt dans la matinée, attendant la décision de la justice prévue pour 15h.

Le frère de Georges, Joseph Ibrahim Abdallah, a prononcé un court discours dans lequel il a affirmé que les protestations allaient se poursuivre tout au long du mois jusqu’au 28 février devant l’ambassade mais aussi devant les centres culturels français dans les régions. Joseph Abdallah a aussi demandé au gouvernement libanais, qui doit se réunir mardi, de former une délégation officielle de ministres et de juristes qui se rendrait en France pour plaider la cause de Georges Ibrahim Abdallah et demander aux autorités françaises compétentes d’appliquer les dispositions de la loi dans le cas de celui-ci.

Une lettre de Georges Ibrahim Abdallah a d’ailleurs été lue devant les manifestants alors qu’au même moment, des ballons avec la mention «La liberté pour Georges» se sont envolés au-dessus de l’ambassade.

En ce temps, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel est arrivé à l’ambassade où il s’est entretenu avec l’ambassadeur Patrice Paoli. Charbel ne s’est pas mêlé aux manifestants, se contentant de surveiller leur action de l’autre côté de la rue.

Un peu plus tard, une délégation des partisans de Georges Ibrahim Abdallah présidée par le militant Bassam Kantar a été reçue au palais Bustros, siège du ministère des Affaires étrangères, par le ministre Adnane Mansour et elle lui a demandé d’agir plus efficacement pour obtenir la remise en liberté de ce dernier, notamment en formant une délégation de haut niveau et en adoptant une position plus ferme et claire en faveur du droit. Bassam Kantar a promis de multiplier les rencontres avec les responsables pour les sensibiliser à la cause de Georges Ibrahim Abdallah qui, selon lui, constitue une injustice flagrante et une violation des principes de libertés que la France affirme défendre.

De même, les avocats du Liban-Nord ont déclaré leur soutien à l’action menée pour obtenir la libération d'Abdallah et ils ont exécuté un sit-in symbolique devant le siège de l’ordre des avocats du Nord, à Tripoli.

Des élus US s'opposent à la libération d’Abdallah

Dans l’autre camp, les États-Unis poursuivent leurs pressions pour prolonger l'emprisonnement de M.Libération de Georges Abdallah: des élus US s’y opposent, un nouveau retard Abdallah, incarcéré depuis 28 ans en France, mais libérable depuis 1999.

Une élue américaine a exprimé lundi son opposition et celle d’autres élus à la libération du militant libanais. Grace Meng, élue démocrate à la Chambre des représentants, a indiqué qu’elle allait rédiger une lettre en ce sens avec des élus de toutes tendances politiques.
«On ne peut pas rester les bras ballants quand un (pays) allié libère le meurtrier d’un Américain en service diplomatique », a expliqué Mme Meng, membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre.

Ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), et engagé auprès du mouvement palestinien FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), M. Abdallah avait été arrêté en 1984 et condamné sans preuve à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
Le 14 janvier dernier, le tribunal d’application des peines (TAP) de Paris avait décidé de reporter au 28 janvier sa décision finale sur la demande de libération de M. Abdallah. Cet ajournement est contesté par le parquet qui a fait appel.

Source: Divers, édité par: moqawama.org

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