Assad: l’armée syrienne a repris l’initiative sur le terrain

"L'armée syrienne arabe a repris l'initiative sur le terrain et a asséné des coups durs aux groupes armés financés par l'étranger", a déclaré le président syrien Bachar al-Assad.
"Nos troupes ont empêché les hommes armés de prendre le contrôle de provinces entières et leur zone d'action se limite à quelques régions frontalières avec la Turquie, la Jordanie et le Liban, ainsi que des poches dans la province de Damas, qui sont en train d'être nettoyées", a précisé le chef de l'Etat selon le journal libanais Al-Akhbar.

"La capitale est dans une meilleure situation et ses points stratégiques sont toujours sécurisés, en dépit des tentatives d'attaque, notamment la route de l'aéroport", a-t-il ajouté. "Si pour lutter contre le trafic d'armes et l'entrée de combattants, la frontière avec la Turquie était fermée, la question serait réglée en deux semaines", a poursuivi M. Assad.

Le président syrien a indiqué que les succès enregistrés par l’armée ces dernières semaines vont commencer à apparaitre prochainement. "Les données sont en train de changer sur le terrain. Récemment, 15000 réfugiés de la région de Homs sont rentrés de leur plein gré. Le peuple syrien a perdu patience de ces phénomènes anormaux qui ont détruit ses villes, ses villages, ses biens et ses commerces", a-t-il souligné.

M. al-Assad a révélé la présence de nombreuses mesures logistiques pour la prochaine période. "Nous préparons des plans pour le retour des réfugiés et d'autres pour la reconstruction des villages et des régions détruits", a-t-il ajouté.

L'un des visiteurs arabes qui a dernièrement rencontré al-Assad pendant trois heures s’est dit surpris par ce qu’il a vu et entendu. Le président reçoit ses visiteurs au palais Rawda, où son équipe de travail poursuit normalement ses activités. Sur le plan personnel, l’homme est calme et serein. La confiance et la satisfaction qu’il affiche sont remarquables.

Sur le plan diplomatique, le président Assad affirme que les Etats-Unis ne sont pas encore prêts pour la solution politique. Quant à la Russie, il reste convaincu qu'elle continuera à le soutenir, car par sa position "elle se défend elle-même, et non pas le régime en Syrie".

Source : Divers, traduit et édité par : moqawama.org