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Une ONG fustige les violences de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée

Une ONG fustige les violences de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée
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Dix Palestiniens ont été tués et des dizaines grièvement blessés depuis huit ans par des armes considérées comme «non ou moins létales» utilisées par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie occupée, dénonce l'organisationUne ONG fustige les violences de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée
israélienne B'Tselem dans un rapport publié lundi.

Depuis 2005, au moins 56 Palestiniens ont été tués lors de mouvements de protestation ou lors d'affrontements avec l'armée israélienne alors qu'aucun tir de source palestinienne n'était recensé.

Selon l'ONG, l'âge moyen des victimes est de 18 an et demi.

Les armes «non ou moins létales» sont censées «permettre aux autorités de faire respecter la loi sans mettre en danger la vie humaine», mais elles «peuvent provoquer la mort, des blessures graves et des dégâts matériels si elles ne sont pas utilisées correctement», prévient cette organisation.

Parmi ces armes utilisées pour «contenir les foules», le rapport cite les carabines de calibre 22, les balles caoutchoutées, les grenades assourdissantes, les gaz lacrymogènes ou encore un gaz pestilentiel connu sous le surnom de «Skunk».

Depuis 2005 en Cisjordanie occupée, six Palestiniens ont été mortellement blessés par des ballesUne ONG fustige les violences de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée
en caoutchouc, deux autres par des bombes lacrymogènes tirées au lance-grenade et deux par des balles de calibre 22, selon B'Tselem.

Dans ce contexte, B'Tselem réclame une interdiction des balles réelles, sauf en cas de «danger mortel» et une restriction de l'usage des autres types d'armes. L'ONG réclame notamment l’interdiction des tirs horizontaux ou directement vers un individu de bombes lacrymogènes.

L'ONG dénonce le fait que l'armée ne fasse rien pour mettre fin à cette situation. Dans ses communiqués, l'armée israélienne se contente en général de mentionner «des mesures anti-émeutes», sans préciser le type d'armes utilisées, considérées comme «secret défense».

Le rapport de B'Tselem est une nouvelle évidence que l’armée sioniste est criminelle et que ses soi-disant «règles d'intervention» ne sont admises que pour être violées et pour assurer ainsi le meurtre de plus grand nombre des innocents.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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