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Syrie: les missiles Patriot opérationnels en Turquie

Syrie: les missiles Patriot opérationnels en Turquie
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La première des six batteries de missiles Patriot déployés en Turquie sous couvert de l'Otan a été déclarée opérationnelle samedi, a annoncé l'alliance atlantique dans un communiqué.

Cette batterie, mise à la disposition de l'Otan par les Pays-Bas, «aidera à protéger la ville et laSyrie: les missiles Patriot opérationnels en Turquie
population d'Adana (sud-est) contre les menaces (de tirs) de missiles», selon le communiqué du quartier général des forces de l'Otan en Europe (Shape).

«Les cinq autres batteries de Patriot devraient être en place et déclarées opérationnelles dans les prochains jours», ajoute le communiqué.

Il s'agit, outre de la seconde batterie néerlandaise, de missiles fournis par l'Allemagne, qui seront positionnés à Maras, une centaine de kilomètres plus au nord-est, et de ceux des Américains à Gaziantep, un peu plus loin le long de la frontière avec la Syrie.

Conformément à une décision prise début décembre par l'Otan, l'Allemagne, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont prévu d'installer en Turquie deux unités de Patriot et jusqu'à 350 soldats chacun. La mission de l'Otan est programmée pour durer un an.

Les missiles sol-air patriot PAC-3 peuvent détruire en vol des missiles balistiques tactiques, des missiles de croisière ou des avions. Ces armes ont déjà été déployées à deux reprises en Turquie en 1991, pendant la guerre du Golfe, puis en 2003 lors de la guerre contre l'Irak.

Des organisations civiles et des partis politiques turcs avaient organisé à maintes reprises des démonstrations à Ankara, exprimant leur refus au déploiement des batteries antimissiles patriot sur les frontières turco-syriennes.
Les manifestants critiquent sévèrement la politique de leur premier ministre Recep Tayeb Erdogan, et assurent que le déploiement des missiles patriot représente un service rendu à «Israël» et une protection de sa sécurité.

Pour sa part, Damas qualifie ce déploiement de «nouvelle provocation», dénonçant une ingérence occidentale dans la région et surtout dans le conflit en Syrie.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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