Obama critique Netanyahu: "Israël ignore quels sont ses meilleurs intérêts"
Le chroniqueur américain influent Jeffrey Goldberg révèle les déclarations du président américain en privé, qui estime que Netanyahou conduit "Israël" vers un isolement quasi total.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu dirige son pays vers un isolement quasi-total, déclarait le président américain Barack Obama à maintes reprises durant des conversations privées, suite à l’annonce du premier ministre israélien de nouveaux plans d’implantations à Jérusalem décrétés immédiatement après le vote de l'ONU d’un état palestinien non membre.
"Lorsqu’il fut informé de la décision prise par Israël, Obama, qui entretient des relations notoirement controversées avec le Premier Ministre israélien, ne s’est même pas mis en colère", écrit Jeffrey Goldberg dans sa chronique hebdomadaire Bloomberg. "Il a simplement dit à plusieurs personnes que ce genre de réaction du (Premier ministre Benyamin Netanyahu) fait partie du scénario qu'il anticipe de lui, soulignant qu'il était habitué à ce qu'il considère comme des politiques vouées à l'échec de son homologue israélien", ajoute le journaliste.
Le rapport de Jeffrey Goldberg affirme que dans les semaines suivant le vote à l’ONU, Obama a dit en privé et de manière répétée, "Israël ne sait pas où sont ses propres intérêts", ajoutant qu’à chaque nouvelle annonce de constructions, Netanyahou entraîne "Israël" vers un isolement quasi-total.
"Si Israël, un petit état dans une région inhospitalière, devient un paria, qui s’aliène même l’affection des Etats-Unis, son dernier ami fidèle, il ne survivra pas. L’Iran pose un problème existentiel à court terme pour Israël, le propre comportement d’Israël en pose un à long terme", écrit Goldberg.
L'article ajoute que se référant aux questions relatives aux Palestiniens, le président semble considérer le premier ministre comme un politicien pusillanime, un leader essentiellement incontesté qui est néanmoins peu disposé à diriger ou dépenser un capital politique pour faire avancer la cause de compromis.
Goldberg signale que ce qu’Obama veut, c’est la reconnaissance par Netanyahou que la politique de construction de Netanyahou exclue la possibilité d’une solution à deux Etats, et il veut que Netanyahou reconnaisse qu’une solution à deux états est la meilleure chance de préserver le pays avec une majorité juive et démocratique. "Obama veut, en d’autres termes, que Netanyahou agisse dans l’intérêt d’Israël," écrit-il. "Jusqu’à présent, cependant, il n’y a eu aucun signe que le gouvernement israélien a une meilleure compréhension du monde dans lequel il vit," analyse Goldberg.
Quelques jours seulement après le vote et l’approbation de l'Assemblée générale de l’ONU du 29 Novembre du nouveau statut d’Etat palestinien, "Israel" a annoncé la construction de 3.000 logements au-delà de la Ligne Verte, et le zonage et planification de milliers d'autres unités d’habitations en Judée et Samarie, dont le projet controversé appelé E1 entre Jérusalem et "Maalé Adumim".
Source: médias, traduit par moqawama.org
Le premier ministre Benjamin Netanyahu dirige son pays vers un isolement quasi-total, déclarait le président américain Barack Obama à maintes reprises durant des conversations privées, suite à l’annonce du premier ministre israélien de nouveaux plans d’implantations à Jérusalem décrétés immédiatement après le vote de l'ONU d’un état palestinien non membre.
"Lorsqu’il fut informé de la décision prise par Israël, Obama, qui entretient des relations notoirement controversées avec le Premier Ministre israélien, ne s’est même pas mis en colère", écrit Jeffrey Goldberg dans sa chronique hebdomadaire Bloomberg. "Il a simplement dit à plusieurs personnes que ce genre de réaction du (Premier ministre Benyamin Netanyahu) fait partie du scénario qu'il anticipe de lui, soulignant qu'il était habitué à ce qu'il considère comme des politiques vouées à l'échec de son homologue israélien", ajoute le journaliste.
Le rapport de Jeffrey Goldberg affirme que dans les semaines suivant le vote à l’ONU, Obama a dit en privé et de manière répétée, "Israël ne sait pas où sont ses propres intérêts", ajoutant qu’à chaque nouvelle annonce de constructions, Netanyahou entraîne "Israël" vers un isolement quasi-total.
"Si Israël, un petit état dans une région inhospitalière, devient un paria, qui s’aliène même l’affection des Etats-Unis, son dernier ami fidèle, il ne survivra pas. L’Iran pose un problème existentiel à court terme pour Israël, le propre comportement d’Israël en pose un à long terme", écrit Goldberg.
L'article ajoute que se référant aux questions relatives aux Palestiniens, le président semble considérer le premier ministre comme un politicien pusillanime, un leader essentiellement incontesté qui est néanmoins peu disposé à diriger ou dépenser un capital politique pour faire avancer la cause de compromis.
Goldberg signale que ce qu’Obama veut, c’est la reconnaissance par Netanyahou que la politique de construction de Netanyahou exclue la possibilité d’une solution à deux Etats, et il veut que Netanyahou reconnaisse qu’une solution à deux états est la meilleure chance de préserver le pays avec une majorité juive et démocratique. "Obama veut, en d’autres termes, que Netanyahou agisse dans l’intérêt d’Israël," écrit-il. "Jusqu’à présent, cependant, il n’y a eu aucun signe que le gouvernement israélien a une meilleure compréhension du monde dans lequel il vit," analyse Goldberg.
Quelques jours seulement après le vote et l’approbation de l'Assemblée générale de l’ONU du 29 Novembre du nouveau statut d’Etat palestinien, "Israel" a annoncé la construction de 3.000 logements au-delà de la Ligne Verte, et le zonage et planification de milliers d'autres unités d’habitations en Judée et Samarie, dont le projet controversé appelé E1 entre Jérusalem et "Maalé Adumim".
Source: médias, traduit par moqawama.org
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