Okab Sakr: j’ai acheminé du lait et des couvertures aux enfants syriens, vous stupides!

Le député libanais Okab Sakr qui a été pris en flagrant délit d'armement des rebelles syriens, a prétendu que ses activités avaient pour but de "libérer les Libanais enlevés en Syrie". Dans les échanges téléphoniques authentiques enregistrés et diffusés par les médias libanais la semaine dernière, il était question de "lait pour les enfants, de couvertures et d’aide médicale", aux femmes et aux enfants syriens, selon le député Okab Sakr.
Dans une conférence de presse agitée tenue à Istanbul, Okab Sakr qui a paru extrêmement énervé, s'est déchaîné contre des médias et des personnalités libanaises, dans une tentative de gommer son image salie par l'irréfutabilité des preuves qu'ont apporté les enregistrements de la semaine dernière. Il a prétendu que "le courant du Futur n’a à aucun moment proposé de livrer ou livré des armes aux révolutionnaires syriens, et se contente d’une aide humanitaire à un peuple frère sinistré". Il a accusé les médias du 8 Mars et l’ancien directeur de la Sûreté générale Jamil Sayyed d’être "à l’origine d’une vaste campagne d’intox menée contre le courant du Futur et lui-même". "J’avoue que j’ai envoyé des couvertures et des tentes (...), j’avoue avoir aidé à reconstruire certains immeubles à Homs pour pouvoir abriter les familles syriennes, sur incitation et financement de Saad Hariri – ce criminel qui a voulu aider les enfants et les femmes de Syrie – et, durant la dernière période, de Bandar ben Sultan et de Abdallah ben Abdel Aziz. Traînez-les donc en justice ! Pendez-moi, puisque j’ai mis en place cette cellule terroriste, ô vous qui êtes devenus la risée des nations, le “front du refus” (moumanaa) dont tous les peuples se moquent aujourd’hui, les “gens honorables” que l’honneur refuse désormais de reconnaître... (...) Vous êtes des faussaires, tout en vous est duperie et mensonge : votre guerre, vos médias, votre moumanaa, votre existence même. Dorénavant, on vous appellera le front de la duperie, les forces et les médias du “8 qui mentent et nous font marcher”, et non plus du 8 Mars".
Tout au long de deux heures de discours marqué par les insultes et les injures, M. Sakr a accusé le quotidien libanais al-Akhbar d'avoir effectué un montage aux enregistrements diffusés la semaine dernière, en coopération avec la chaine télévisée OTV, en vue de "perpétrer un assassinat politique à son encontre". Il les a qualifiés de chabbiha des médias libanais, et il n'a pas épargné la télévision al-Manar, l’appelant à changer son slogan de "la chaine de la résistance" à "la chaine de falsification". De même, il s’est moqué du directeur général du quotidien al-Akhbar Brahim al-Amin et du général Michel Aoun, qualifiant le premier d’être le "maître des sorciers", et le deuxième d'être "un porteur d'une faux-croix".
Croyant être l’objet d’une "campagne médiatique, politique, sécuritaire et militaire d’une férocité inégalée dans l’histoire du Liban et du monde arabe", Okab Sakr a lancé une attaque virulente contre les médias du 8 mars en s’exclamant : "Ils sont stupides, criminels et tellement pressés de tuer moralement et physiquement...". Sakr qui a adopté le principe de "l’attaque est la meilleure défense", a allégué qu’il avait "joué un tour au 8 Mars" à l’antenne de la Future lors de l’interview menée il y a quelques jours par Paula Yacoubian, en répondant d’une manière ambiguë à une question relative au trafic d’armes. "Vous avez foncé tête baissée dans le piège que je vous ai tendu. Je savais que vous aviez volé ces données et que vous alliez les utiliser contre moi. Je voulais que vous le fassiez pour que vous vous couvriez de ridicule". S’en prenant aux partisans du 8 mars et de la résistance, M. Sakr n’a eu aucune honte de fulminer : "Ceux qui se sont livrés à cette arnaque ne sont pas des “gens honorables”, (ndr, pour reprendre l’expression de sayyed Hassan Nasrallah), mais des gens stupides, vils, bas, des menteurs".
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org

Dans une conférence de presse agitée tenue à Istanbul, Okab Sakr qui a paru extrêmement énervé, s'est déchaîné contre des médias et des personnalités libanaises, dans une tentative de gommer son image salie par l'irréfutabilité des preuves qu'ont apporté les enregistrements de la semaine dernière. Il a prétendu que "le courant du Futur n’a à aucun moment proposé de livrer ou livré des armes aux révolutionnaires syriens, et se contente d’une aide humanitaire à un peuple frère sinistré". Il a accusé les médias du 8 Mars et l’ancien directeur de la Sûreté générale Jamil Sayyed d’être "à l’origine d’une vaste campagne d’intox menée contre le courant du Futur et lui-même". "J’avoue que j’ai envoyé des couvertures et des tentes (...), j’avoue avoir aidé à reconstruire certains immeubles à Homs pour pouvoir abriter les familles syriennes, sur incitation et financement de Saad Hariri – ce criminel qui a voulu aider les enfants et les femmes de Syrie – et, durant la dernière période, de Bandar ben Sultan et de Abdallah ben Abdel Aziz. Traînez-les donc en justice ! Pendez-moi, puisque j’ai mis en place cette cellule terroriste, ô vous qui êtes devenus la risée des nations, le “front du refus” (moumanaa) dont tous les peuples se moquent aujourd’hui, les “gens honorables” que l’honneur refuse désormais de reconnaître... (...) Vous êtes des faussaires, tout en vous est duperie et mensonge : votre guerre, vos médias, votre moumanaa, votre existence même. Dorénavant, on vous appellera le front de la duperie, les forces et les médias du “8 qui mentent et nous font marcher”, et non plus du 8 Mars".

Tout au long de deux heures de discours marqué par les insultes et les injures, M. Sakr a accusé le quotidien libanais al-Akhbar d'avoir effectué un montage aux enregistrements diffusés la semaine dernière, en coopération avec la chaine télévisée OTV, en vue de "perpétrer un assassinat politique à son encontre". Il les a qualifiés de chabbiha des médias libanais, et il n'a pas épargné la télévision al-Manar, l’appelant à changer son slogan de "la chaine de la résistance" à "la chaine de falsification". De même, il s’est moqué du directeur général du quotidien al-Akhbar Brahim al-Amin et du général Michel Aoun, qualifiant le premier d’être le "maître des sorciers", et le deuxième d'être "un porteur d'une faux-croix".
Croyant être l’objet d’une "campagne médiatique, politique, sécuritaire et militaire d’une férocité inégalée dans l’histoire du Liban et du monde arabe", Okab Sakr a lancé une attaque virulente contre les médias du 8 mars en s’exclamant : "Ils sont stupides, criminels et tellement pressés de tuer moralement et physiquement...". Sakr qui a adopté le principe de "l’attaque est la meilleure défense", a allégué qu’il avait "joué un tour au 8 Mars" à l’antenne de la Future lors de l’interview menée il y a quelques jours par Paula Yacoubian, en répondant d’une manière ambiguë à une question relative au trafic d’armes. "Vous avez foncé tête baissée dans le piège que je vous ai tendu. Je savais que vous aviez volé ces données et que vous alliez les utiliser contre moi. Je voulais que vous le fassiez pour que vous vous couvriez de ridicule". S’en prenant aux partisans du 8 mars et de la résistance, M. Sakr n’a eu aucune honte de fulminer : "Ceux qui se sont livrés à cette arnaque ne sont pas des “gens honorables”, (ndr, pour reprendre l’expression de sayyed Hassan Nasrallah), mais des gens stupides, vils, bas, des menteurs".
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org