La cyberattaque, autre dimension de la riposte de la Résistance à Gaza

La cyberguerre fait rage en Palestine occupée. Ce nouvel acteur amène le conflit entre "Israël" et la Résistance palestinienne dans une autre dimension où les logiciels malveillants et les attaques par déni de service se substituent aux obus et aux roquettes. Les données sont piratées, les sites web tombent.

Des téléphones portables des officiers israéliens piratés

Le Jihad islamique a annoncé avoir piraté 5 mille téléphones portables appartenant à des officiers israéliens qui participent à l'agression "Pilier de Nuage" sur Gaza. 
Les Brigades Eizzeddine al-Qassam, aile militaire du mouvement, ont déclaré que des messages SMS de menaces en hébreu ont été envoyés à ces officiers.
"Nous ferons de Gaza un cimetière pour vos soldats et de Tel Aviv une masse de flammes", peut-on lire dans le message.
De même, le groupe a publié sur son site les documents personnels de 1000 de ces officiers dont leurs noms, leurs dates de naissance, leurs adresses, leurs courriels électroniques, leurs missions principales et de réserve, leurs salaires, leurs âges ainsi que les numéros de leurs cartes d'identité... 

Le site du Kadima piraté

Le site du parti israélien Kadima a été également piraté. Des hackers maghrébins ont posté sur le site l'image du chef du militaire de Hamas, Ahmad al-Jaabari, assassiné mercredi dernier à Gaza, ainsi qu'une image d'un jeune maghrébin hissant le drapeau de la Palestine.

L'offensive des Anonymous

Les Anonymous ne font uniquement des déclarations grandiloquentes. Ils ont lancé jeudi dernier une série d'attaques sur les sites du gouvernement israélien, du Premier ministre Benjamin Netanyahu et contre des banques, des compagnies aériennes et d'entreprises de sécurité privée israéliennes.
 
Selon le groupe Anonymous, en trois heures pas moins de 40 sites web israéliens sont tombés sous le coup de l'opération, baptisée #OpIsrael sur Twitter.
 
Parmi leurs faits d'armes, les Anonymous ont réussi à pirater un blog appartenant à l'armée israélienne. Vendredi 16 novembre, il est encore possible de voir une image de Gaza sous les bombes et de lire le message suivant : "Arrêtez de bombarder Gaza !"
 
Solidaire, le groupe de hackers a posté sur internet un "pack de survie" qui permet de rester connecter à internet si jamais le gouvernement israélien décide d'isoler totalement Gaza. Telecomix, un autre groupe de pirates, a publié une série d'instruction qui explique comment utiliser internet grâce au réseau de télécom.

Le "dôme d'acier" digital d'"Israël"

"Israël", avec ses 12 soldats dédiés et les 195 millions d'euros de budget alloué à la "cyberdéfense", dit se sentir en sécurité. La cyberforce, installée dans les locaux du Benjamin Netanyahu, travaille au développement, selon les mots du Premier ministre israélien, d'un "dôme d'acier" digital.

Source: Divers, rédigé par: moqawama.org