Les assassins de Wissam el-Hassan, "des professionnels très bien informés"

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Au lendemain de l’attentat à la voiture piégée qui a visé le chef de la section des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), Wissam el –Hassan, les habitants d’Achrafieh, au secteur est de Beyrouth, pansent leurs blessures.

Selon les experts, la bombe, d’une puissance de 25 à 50 Kg d’explosifs, était placée dans une voiture de marque Toyota, garée sur le côté de la route.

L’explosion a fait selon un bilan définitif huit morts et  78 blessés. Elle a provoqué des dégâts considérables dans la rue Ibrahim Monzer, située entre le bâtiment de la poste et la banque Bemo, dans le quartier Sassine.

Les vitres ont volé en éclat dans un rayon de 50 mètres, plusieurs voitures ont été calcinées, des devantures de magasins ont été soufflés, et des façades d’immeubles ont été éventrées.

« Je possède une boutique de vêtements non loin de l’explosion. J’ai senti un souffle, un bruit sourd et puis il y avait une pluie de verre. Ça ne s’arrêtait plus », dit une jeune femme, les yeux bouffis, et soutenue par une amie.

Un homme en complet cravate est en état de choc. Il vient d’arriver sur les lieux. Ses voisins accourent vers lui. Il a les larmes aux yeux. « Maman est aux soins intensifs. Une vitre lui est tombée dessus. Elle souffre de plusieurs blessures dont l’une à la tête », dit-il aux journalistes sur place.

Des experts cités par les médias libanais soulignent que « l’attentat a été perpétré par des professionnels, très bien informés ».

En effet, le général el-Hassan venait tout juste de rentrer la veille d’un voyage à Paris, et se déplaçant à bord d’une voiture banalisée.

De plus, il était très prudent dans ses déplacements, ce qui n’a pas empêché les auteurs de l’attentat de connaître le trajet qu’il emprunterait.

Certains corps étaient tellement mutilés qu’il était pratiquement impossible de les reconnaître. Le cadavre du général el-Hassan a été identifié par un de ses gardes du corps grâce à son revolver.

Un test ADN a dû être effectué pour confirmer l’identité de la dépouille.

Source: Divers