Après les déclarations de sayed Nasrallah: Netanyahu ordonne de renforcer des installations vitales
Dans une première réaction effective aux menaces lancées récemment par le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, sur la prise pour cible d’importantes installations en «Israël», le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné à l’armée de renforcer des installations vitales d’énergie en «Israël».
Le quotidien économique israélien Globes qui a publié la nouvelle, a précisé que Netanyahu a récemment ordonné au commandement du front interne d’entamer un large projet visant à renforcer des installations et des infrastructures de base dans le domaine de l’énergie.
Le quotidien n’a point dissimulé le fait que Netanyahu ait émis ces ordres sur fond de ce qu’il a qualifié de «menaces sécuritaires lancées contre ces installations, notamment par l’Iran et le Hezbollah».
Globes a ajouté que les installations et les infrastructures de base qui seront consolidées, sont considérées comme des points faibles dans les systèmes de stockage des carburants, de leur transport et de production d’électricité. La liste des installations qui devraient être consolidées sera déterminée par une commission spéciale mise en place par le Premier ministre et présidée par le directeur général du ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Shaul Tesmih, et renfermant des officiers du front interne et du conseil de sécurité nationale.
Le quotidien a souligné que l’interview de Nasrallah avec la chaîne Al-Matadine a prouvé le
Le quotidien a rappelé que le Hezbollah avait lancé durant la guerre de 2006 des roquettes sur la station de production d’électricité à Khodeira, sans que la production estimée à 2300 Mégawatts ne s’arrête. Cette installation étant la principale usine de production d’énergie électrique en «Israël» .
La plus grande question qui se pose est: «Israël» a-t-il amélioré ses aptitudes à protéger ses installations vitales ou non? Des installations qui renferment des systèmes de production et de transport de l’électricité, des stations de dessalement et de pompage des eaux et des installations de stockage de carburants. Cette question n’attire pas en général l’attention du public en dépit de son importance stratégique.
Il convient de noter qu’«Israël» consomme 240 mille barils de pétrole par jour, transportés par des pétroliers. Le charbon et le gaz naturel utilisés dans la production de l’électricité arrivent en «Israël» de même par la voie maritime. Les responsables israéliens supposent qu’en cas de guerre, «Israël» ne pourrait importer ces produits, voire même pomper le gaz à partir des champs gaziers offshore.
La guerre de juillet 2006 a représenté un genre de «répétition» pour le système d’énergie israélien, en préparation à la guerre majeure. Cependant, «Israël» avait souffert durant la guerre de juillet d’un manque dans les carburéacteurs, le gouvernement ayant refusé de couvrir le coût de l’assurance des pétroliers contre les dangers de guerre, ce qui les a poussés à refuser de se diriger vers les côtes israéliennes.
Le rapport du contrôleur de l’Etat en «Israël», qui a inspecté la disposition des infrastructures d’énergie et des eaux à faire face aux situations urgentes, a recommandé en 2008 la nécessité d’augmenter les épargnes de carburants de l’institution militaire et d’assurer le transport maritime des carburants dans les situations d’urgence.
Globes a affirmé qu’une enquête effectuée par ses journalistes a montré qu’«Israël» a pris dernièrement des mesures pour améliorer l’aptitude du secteur d’énergie à faire face aux crises et à réduire les risques de tout pilonnage durant les guerres. De ce fait, la démarche centrale a été avec l’opération de consolidation, ordonnée par le Premier ministre. Une grande augmentation des stocks de carburants et des produits pétroliers a été de même approuvée, mais il s’est avéré plus tard que ces stocks sont insuffisants et ne comblent que les besoins de quelques jours. Globes a ajouté que les infrastructures de transport du pétrole ont été développées, notamment après la crise du gaz égyptien. Une crise qui a contraint «Israël» à traiter des circonstances urgentes. Malgré ce fait, il n’a pas encore trouvé ce qui pourrait être «le transporteur israélien» des carburants en cas de guerre.
Le journal israélien estime dans le même contexte que la question du stockage du gaz naturel, est aussi importante de ce qui précède.
Dans le secteur des ressources hydrauliques, la loi n’impose pas aux autorités locales d’assurer des réserves en eau pour les moments d’urgence, y compris les eaux potables, en cas de dommages dans les usines de dessalement et de pompage des eaux. Mais ces usines renferment des dispositifs d’alarme pour découvrir toute tentative d’empoisonnement.
Source: sites web, traduit par: moqawama.org
Citant l’interview de sayed Nasrallah sur la chaîne télévisée Al-Mayadine, le quotidien a indiqué que le secrétaire général du Hezbollah a menacé de viser les stations d’énergie israéliennes en cas de guerre.
besoin de protéger les infrastructures de base d’énergie en Israël, sayed Nasrallah ayant dit que les stations d’énergie en Israël sont inscrites dans «la banque des cibles» du Hezbollah.
Le journal israélien a constaté que les menaces de Nasrallah montrent le professionnalisme du Hezbollah dans la détermination des points faibles en «Israël».
Dans ce cas, l’économie israélienne sera contrainte de compter sur les stocks terrestres construits dans plusieurs régions d’«Israël». Les scénarios supposent en outre que soit touchée l’une des deux usines de raffinage de pétrole à Haïfa ou à «Ashdod».
Le contrôleur de l’Etat a dans le même contexte conseillé de règlementer la situation des pétroliers portant le drapeau israélien, car à la suite de la privatisation de la compagnie maritime «Tsim», le ministre des Transports israélien n’est plus en mesure d’obliger les pétroliers à transporter les carburants dans les situations urgentes.
En dépit des directives émises par les autorités depuis deux ans, sur la nécessité d’assurer des lieux pour le stockage du gaz, notamment à Arad au Néguev, les réserves formulées à cet égard ont été grandes. La situation est toutefois meilleure dans les usines d’électricité, dotées de systèmes anti-missiles. Mais les circonstances de production et de consommation de l’énergie électrique durant l’été dernier ont montré que tout dommage dans n’importe quelle station d’électricité engendrera des dégâts majeurs à cause de l’insuffisance de la production électrique actuelle qui comble à peine les besoins en croissance.
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