Barak: "Israël" ne s’engagera pas dans une guerre cet été
Le ministre israélien de la guerre, Ehud Barak, a qualifié d'"un coup dur au président syrien Bachar al-Assad" l'assassinat de hauts responsables sécuritaires à Damas.
"De même, l'assassinat est un coup porté à l'axe radical qui comprend également le Hezbollah et l'Iran", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'engagement d’"Israël" dans une guerre en été, Barak a écarté cette possibilité.
Selon lui, Israël est prêt à la possibilité de l'arrivée de réfugiés syriens, qui ont fui leurs pays également vers la Jordanie, l'Irak et la Turquie.
L'armée israélienne poursuit la possibilité que le Hezbollah tente après la chute d’Al Assad de mettre la main sur les systèmes anti-missiles, des missiles terre-terre et des moyens de combat chimiques se trouvant en Syrie".
En outre, Barak a abordé l’attentat à Burgas, en Bulgarie, qui a coûté la vie à cinq touristes israéliens, qui ont été rapatriés hier mardi pour être inhumés dans les territoires palestiniens occupés.
"Le cœur est triste et affligé à l'égard des familles qui ont perdu leurs proches. Il est clair que le Hezbollah est le responsable de l'incident, dans le cadre de la série d’événements dont nous avons témoigné ces dernières semaines", a-t-il souligné.
Le ministre israélien a mis en cause de nouveau l'Iran qui, selon lui, a fourni les renseignements et le matériel logistique pour perpétrer l'opération en question. "Cependant, nous ne savons pas qui est exactement la personne qui pourrait donner l'impression d’avoir une apparence européenne", a-t-il déploré.
En réponse aux propos du président bulgare, qui a affirmé que le Mossad n'a pas préalablement prévenu de la possibilité d’une opération terroriste dans le pays, Barak a déclaré: "Je ne crois pas qu'il y ait un pays dans le monde ayant une si grande activité de renseignements dans tous les pays du monde, plus que celle de notre système".
"En fait, il y avait dans le passé des informations concernant des mouvements suspects en Bulgarie, mais il n'est pas nécessaire de présenter des excuses pour tout. En outre, le président israélien ne discute pas de questions de renseignement, et cela devrait également s'appliquer sur le président bulgare. Il n’y a aucun doute que s'il y avait un véritable avertissement, nous aurions agi. Il ne s’agit pas de négligence. L’un des meilleurs systèmes de renseignements au monde ne sait pas toujours tout", a-t-il conclu.
Source: Site de nouvelles Walla, traduit par: moqawama.org
S'exprimant lors d'un entretien avec des médias israéliens, Ehud Barak a estimé que la chute du président syrien est "plus proche que jamais ".
"Je ne sais pas si c'est la fin ou le début de la fin", a-t-il déclaré Barak, qui a visité avant-hier le plateau du Golan, et inspecté de loin les affrontements entre l'armée syrienne et les forces d'opposition.
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