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Un veto russo-chinois à une résolution occidentale... Feu vert pour intervenir en Syrie

Un veto russo-chinois à une résolution occidentale... Feu vert pour intervenir en Syrie
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Pour la troisième fois, la Russie et la Chine ont opposé hier jeudi leur veto à un projet de résolution occidental à l'ONU pour imposer des sanctions à la Syrie.

Le projet déposé par la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Portugal et le Royaume-Uni brandissait la menace de sanctions économiques contre Damas si "les forces syriennes ne cessaient pas d'utiliser leurs armes lourdes contre l'opposition dans les dix jours". Il prolongeait aussi pour 45 jours la mission des 300 observateurs de l'ONU en Syrie (Misnus), déployés depuis mi-avril, mais qui ont suspendu leurs activités en juin en raison de la poursuite des combats. Le Conseil doit encore prendre une décision sur le sort de la Misnus avant vendredi soir, date à laquelle expire le mandat de 90 jours de la mission.

Moscou avait déposé un projet de loi stipulant pour 3 mois la mission de la Misnus.
Après le vote, l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine a affirmé avoir retiré son projet deUn veto russo-chinois à une résolution occidentale... Feu vert pour intervenir en Syrie loi sur la Syrie au Conseil de Sécurité.
"Notre décision découle de la position non-constructive des pays occidentaux au Conseil de sécurité", a-t-il déclaré. 
"La résolution occidentale bloquée par Moscou et Pékin au Conseil de sécurité de l'ONU ouvrait la voie aux sanctions et à une intervention militaire", a expliqué l'ambassadeur russe.
"Les pays membres du Conseil de sécurité nient de telles intentions. Cependant, ils refusent d'écarter l'option militaire pour une raison inconnue", a-t-il souligné. 

Même son de cloche pour Pékin: Selon le Quotidien du Peuple, organe du parti communiste au pouvoir en Chine, le dernier projet de résolution des Occidentaux à l'ONU pour imposer des sanctions à la Syrie visait à obtenir un feu vert pour une intervention militaire dans ce pays.
"La Chine est opposée à ce que tout pays s'appuie sur une soi-disant responsabilité de protéger comme base pour le néo-interventionnisme et pour promouvoir des changements de régime", souligne le Quotidien du Peuple.
"Cette tendance ne contribue pas seulement à la militarisation des relations internationales, mais nuit aussi gravement à la société et à l'économie des pays concernés" par de telles interventions", estime l'organe de presse officiel.

Selon des observateurs, ce troisième veto manifeste la conviction de la Russie et de la Chine que le régime syrien tient bon. De même, ces deux alliés de Damas sont convaincus que le régime syrien est capable de contenir le coup dur qui lui était infligé, qu'est la mort de trois de ses piliers dans l'attentat terroriste de mercredi à Damas, et l'accès de plus de dix mille combattants armés, selon les Occidentaux, aux faubourgs de la capitale Damas.

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