Les autorités saoudiennes déploient des forces supplémentaires dans la région est du royaume
Le gouvernement saoudien a augmenté le nombre des forces déployées dans la région est du royaume, ont révélé des sources gouvernementales et diplomatiques en Arabie Saoudite. Les congés de certains officiers de l'armée ont également été annulés, au milieu de craintes du déclenchement de nouvelles manifestations et d'une recrudescence de tensions régionales.
Une source gouvernementale saoudienne a déclaré que des hauts responsables sécuritaires ont décrété une augmentation du nombre des forces sécuritaires déployées dans la région est, qui représente le centre de production pétrolière en Arabie saoudite, et le lieu de résidence de la majorité de citoyens saoudiens de confession chiite.
« Les forces saoudiennes ont été placées en état d'urgence, les congés de l'été ont été annulés pour certains officiers », a-t-elle ajouté.
La source a précisé qu'environ 1200 soldats des forces de garde nationale, forces spéciales dirigées directement par le prince Meteb Bin Abdallah, ont été envoyées dans la région est.
Le journaliste David Ignatius a confirmé ces informations dans un article publié dans le quotidien américain Washington Post. Citant des responsables américains et saoudiens, le journaliste rapporte que cette mobilisation limitée reflète la peur d’un conflit militaire possible entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, de la crise en Syrie, et des tensions à Bahreïn.
Parallèlement, le responsable chargé des affaires des droits de l'Homme au ministère russe des affaires étrangères Constantine Dolgov a exprimé la position de Moscou à l’égard des derniers développements au royaume, « Nous espérons que les autorités saoudiennes prendront les mesures nécessaires pour calmer la situation dans la région est du royaume, pour empêcher de nouveaux affrontements déclenchés sur fond confessionnel et pour garantir l’application des droits de l'homme, dont le droit à la liberté de l'expression et à la manifestation pacifique comme le stipule la loi », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à « Russia AlYawm ».
Dolgov a signalé que le dernier incident pourrait avoir une influence négative sur la stabilité et l'harmonie de la société civile dans le royaume saoudien.
Notons que deux citoyens saoudiens ont été tués par les balles de forces sécuritaires saoudiennes, qui réprimaient violemment une manifestation pacifique organisée en protestation à l’arrestation du dignitaire, cheikh Nimr Al Nimr dans la région est du pays.
Lors d'un entretien au quotidien libanais Assafir, Mohamad Baqer Nimr, frère de cheikh Nimr Al Nimr, a déclaré que l’atteinte portée contre son frère va au-delà des réactions individuelles de quelques individus qui ont célébré le décès du prince Nayef. « Les médias relevant du ministère de l'Intérieur ont évoqué des photos du prince Nayef brûlées. Peut-être que cela a eu lieu. Mais d'autres questions dangereuses sont ignorées, dont le chantage des personnalités éminentes de Qatif par des forces sécuritaires sur les points de passage routiers, et la provocation des différentes catégories de la société dont les Chiites par les médias saoudiens ».
Une source gouvernementale saoudienne a déclaré que des hauts responsables sécuritaires ont décrété une augmentation du nombre des forces sécuritaires déployées dans la région est, qui représente le centre de production pétrolière en Arabie saoudite, et le lieu de résidence de la majorité de citoyens saoudiens de confession chiite.
« Les forces saoudiennes ont été placées en état d'urgence, les congés de l'été ont été annulés pour certains officiers », a-t-elle ajouté.
La source a précisé qu'environ 1200 soldats des forces de garde nationale, forces spéciales dirigées directement par le prince Meteb Bin Abdallah, ont été envoyées dans la région est.
Le journaliste David Ignatius a confirmé ces informations dans un article publié dans le quotidien américain Washington Post. Citant des responsables américains et saoudiens, le journaliste rapporte que cette mobilisation limitée reflète la peur d’un conflit militaire possible entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, de la crise en Syrie, et des tensions à Bahreïn.
Parallèlement, le responsable chargé des affaires des droits de l'Homme au ministère russe des affaires étrangères Constantine Dolgov a exprimé la position de Moscou à l’égard des derniers développements au royaume, « Nous espérons que les autorités saoudiennes prendront les mesures nécessaires pour calmer la situation dans la région est du royaume, pour empêcher de nouveaux affrontements déclenchés sur fond confessionnel et pour garantir l’application des droits de l'homme, dont le droit à la liberté de l'expression et à la manifestation pacifique comme le stipule la loi », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à « Russia AlYawm ».
Dolgov a signalé que le dernier incident pourrait avoir une influence négative sur la stabilité et l'harmonie de la société civile dans le royaume saoudien.
Notons que deux citoyens saoudiens ont été tués par les balles de forces sécuritaires saoudiennes, qui réprimaient violemment une manifestation pacifique organisée en protestation à l’arrestation du dignitaire, cheikh Nimr Al Nimr dans la région est du pays.
Lors d'un entretien au quotidien libanais Assafir, Mohamad Baqer Nimr, frère de cheikh Nimr Al Nimr, a déclaré que l’atteinte portée contre son frère va au-delà des réactions individuelles de quelques individus qui ont célébré le décès du prince Nayef. « Les médias relevant du ministère de l'Intérieur ont évoqué des photos du prince Nayef brûlées. Peut-être que cela a eu lieu. Mais d'autres questions dangereuses sont ignorées, dont le chantage des personnalités éminentes de Qatif par des forces sécuritaires sur les points de passage routiers, et la provocation des différentes catégories de la société dont les Chiites par les médias saoudiens ».
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