Barak redoute que des armes sophistiquées ne tombent dans les mains du Hezbollah

Le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, a affirmé que la principale menace, qui peut frapper "Israël" depuis la bande de Gaza, est  que des « terroristes », soient en mesure de lancer des missiles capables d'atteindre des cibles à une distance de 70 kilomètres.

S'exprimant lors d'une réunion de la commission des affaires étrangères et de la Défense, Barak a considéré que l'impasse dans les négociations avec les Palestiniens n'est pas dans l'intérêt d’Israël, ajoutant que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad, se sont engagés à contrecarrer les opérations terroristes, et ils réussissent dans cette tâche, malgré l’absence de progrès dans les négociations.

D’autre part, Barak a abordé la situation en Egypte, expliquant qu'il y a une grande chance que les Frères musulmans essaient de maintenir un équilibre et de ne pas entrer en conflit avec la junte militaire égyptienne. Cependant, il a souligné que leur accès au pouvoir constitue un soutien pour le Hamas à Gaza, ce qui pourrait accroître la force du Hamas aux dépens du Fatah en Cisjordanie.

En ce qui concerne la situation en Syrie, Barak a déclaré qu'"Israël" suit avec inquiétude la possibilité que les moyens de combat développés ne tombent dans les mains du Hezbollah qui craignait la chute du régime de Bashar Al Assad. Selon lui, l'Iran et le Hezbollah tentent de sauver le président al-Assad.

Il a ajouté que l'Iran craint grandement la chute d'Assad parce que cela assènera un coup à l'axe radical qu’il dirige, mais la chute d'Al Assad, selon Barak, est impérative, à la lumière des évolutions en Syrie.

Le chef adjoint de la recherche à la Division du renseignement militaire israélien (Amman) a déclaré lors de la réunion qu'en Israël, on estime que le régime d'Al Assad ne résistera pas à l'opposition à laquelle il fait face ainsi que la vague de fuite  de l'armée syrienne.

En ce qui concerne l'Iran, le ministre israélien de la Guerre a déclaré que la date limite restant avant d’agir contre l'Iran ne se mesure pas en quelques semaines, ni non plus en années.

"Je pense que les pourparlers entre l'Iran et les six grandes puissances ne parviendront pas aux résultats escomptés, à savoir la suspension du programme nucléaire de l'Iran. Les sanctions imposées sur Téhéran actuellement ne parviendront pas non plus aux résultats escomptés », a-t-il conclu.


Source: Site de la dixième chaîne israélienne, traduit par: moqawama.org