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Après la Syrie, Kofi Annan en Iran

Après la Syrie, Kofi Annan en Iran
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L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, est arrivé lundi après-midi en Iran, après sa visite à Damas, a annoncé la chaîne iranienne de télévision en arabe Al-Alam.

Durant la journée, la télévision d'Etat iranienne et l'agence officielle Irna ont indiqué que M.Après la Syrie, Kofi Annan en Iran
Annan « se rend aujourd'hui à Téhéran (...) à la fin de sa visite de deux jours en Syrie », sans citer de sources, tandis que la chaîne iranienne en arabe Al Alam annonçait l'arrivée de l'émissaire international « dans l'après-midi ».

L'émissaire onusien a effectué dimanche et lundi sa troisième visite à Damas dans le cadre de sa mission.
Il a eu lundi avec le président Bachar al-Assad une rencontre qu'il a qualifiée de « constructive », et qui aurait permis de « dégager un accord sur une approche pour la sortie de la crise ».

« Nous avons discuté de la nécessité de la fin des violences et des moyens d'y parvenir. Nous nous sommes mis d'accord sur une approche que je vais partager avec l'opposition armée », a indiqué M. Annan à la presse à Damas à l’issue de cette rencontre.

« Je quitte la Syrie mais nous continuerons notre dialogue », a-t-il encore souligné, sans dévoiler le contenu de l'accord.

M. Annan a toujours plaidé, en vain, contre les Occidentaux pour que l'Iran soit associé aux discussions internationales sur la Syrie, estimant que « Téhéran pourrait influer sur le régime de Damas dont il est le principal allié ».

« L'Iran a de l'influence en Syrie et ne peut pas être ignoré » dans la recherche d'un règlement, a affirmé samedi l'émissaire international dans une interview au quotidien français Le Monde.

Dans le même contexte, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Amir Abdollahian a déclaré dimanche que l'Iran avait « fourni des suggestions à Kofi Annan », et qu'il « pourrait être une partie de la solution au problème syrien ».

Kofi Annan avait annoncé son intention de « rendre compte » aux dirigeants iraniens des résultats de la réunion du « groupe d'action sur la Syrie » qui a rassemblé fin juin à Genève les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs pays représentant la Ligue arabe, et la Turquie.

L'Iran, qui a officiellement appuyé le plan Annan, accuse de son côté les Occidentaux et certains pays arabes de soutenir militairement l'opposition pour renverser le régime de Damas.

Source : Agences

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