Une cyberguerre contre la Syrie sous le couvert des « aides »

L’administration américaine mène une guerre électronique en Syrie sous le couvert des « aides logistiques », en transformant les combattants sur le terrain en des « cybercombattants », ayant une main sur l'arme et l’autre portant une caméra ou un ordinateur, a révélé le magazine américain « the time world » .
Washington a eu recours à des ruses électroniques comme celles utilisées par les trafiquants de drogues ou les pirates de l'internet, a indiqué « the time world ». Le magazine cite l'un des combattants, nommé Abou Ghassan, qui déclare qu’il a appris à utiliser une mitrailleuse AK-47, d'enregistrer sur un appareil caméra et de naviguer sur le web. Abou Ghassan explique comment les Américains l'ont transformé en un cyber combattant, en lui enseignant par exemple la manière de télécharger les vidéos des scènes de batailles sur internet, dans le cadre de l'entrainement américain des membres de l'opposition sur les tactiques de la « cyber guerre ».
Le magazine souligne les tentatives de Washington d'intervenir en Syrie par l'intermédiaire d'une ligne invisible, l'entraînement électronique. Tandis que l'administration d'Obama a signalé explicitement qu'elle ne veut pas armer l'opposition pour renverser Assad, des responsables américains ont révélé que leur administration a commencé, dès le début du combat, à assurer le soutien et l'entraînement logistique aux opposants syriens, par l’intermédiaire de petits groupes non lucratifs comme "L'Institut de la guerre et le Paix" et la "maison de la Liberté".
Dans ce cadre, les Etats-Unis ont fait état de la fourniture des moyens de communication aux rebelles syriens.
"Cette aide à destination des opposants au régime du président syrien Bachar al-Assad s'inscrit dans le cadre des efforts de Washington pour contribuer à la liberté sur internet dans le monde", a prétendu la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland.
Si la porte-parole a refusé de détailler en quoi consistait l'aide, une source proche du dossier a indiqué qu'elle incluait des téléphones satellitaires disposant de GPS, afin de pouvoir "répertorier les emplacements des atrocités" commises en Syrie.
Pour sa part, la France a fait part de son intention de fournir aux rebelles syriens des moyens de communication.
"Ces moyens aideraient les rebelles syriens à prendre le dessus sur les forces du régime de Bachar al-Assad, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
"Outre les démarches diplomatiques, une autre issue au conflit serait une victoire claire et nette de l'opposition", a-t-il dit sur France Inter. "Il est envisagé, les Américains l'ont fait, peut-être nous le ferons, de donner non pas des armes mais des moyens de communications supplémentaires" aux rebelles, a-t-il ajouté.
sources: agences, the world Time
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