Yaalon: "la crise en Syrie persistera sauf si Assad est assassiné"

« Le statut quo en Syrie persistera pour une longue période, et les violences continueront, sauf si le président Al-Assad serait assassiné », a déclaré le vice-premier ministre israélien Moshé Yaalon.

Lors d'un entretien à la radio israélienne hier, M. Yaalon a salué la soi-disant « opposition syrienne dont la force ne cesse de s’accroître jour après jour, grâce au soutien de plusieurs pays qui assument leurs responsabilités ». « Cependant, elle n'a pas réussi jusqu'à présent à faire soumettre l'institution militaire syrienne du régime », a-t-il ajouté.

Selon Yaalon, les estimations israéliennes actuelles indiquent que la situation en Syrie va durer pour de longs mois, mais en fin de compte Al-Assad sera obligé de céder le pouvoir d'une manière ou d'autre", selon ses termes.

Concernant le dossier iranien, il a affirmé qu'il valait mieux pour "Israël" d'attaquer l'Iran plutôt que de laisser ce pays se doter de l'arme nucléaire. « En aucune circonstance, Israël n'acceptera d'avoir le couteau sous la gorge (...) si le choix doit se faire entre la bombe iranienne ou le bombardement (israélien), de mon point de vue mieux vaut le bombardement", a affirmé Moshé Yaalon, ancien chef d'état-major et actuel ministre chargé des affaires stratégiques, dans une interview publiée jeudi par le quotidien Haaretz.

Selon lui, les Iraniens ont accéléré ces derniers mois leurs activités d'enrichissement d'uranium. « Si l'Iran n'est pas stoppé, ce pays disposera d'ici un an de suffisamment d'uranium enrichi pour produire sept à huit bombes atomiques et sera en mesure de produire une bombe sale, une arme plus primitive, en moins de six mois », a ajouté le ministre.
 
« Si les pressions diplomatiques ou économiques sur l'Iran ne sont pas durcies et s'il n'y a pas d'autres développements positifs, le moment de vérité va bientôt arriver », a-t-il souligné.

Sources: agences, Alintiqad