A La Une 4/1/2010

Les congés des fêtes achevés, la vie politique recommence aujourd'hui sur la scène libanaise. Une séance du Conseil des ministres, les nominations administratives et sécuritaires ainsi que le sujet des relations libano-syriennes sembleraient-ils les axes de recherche de la première semaine de la nouvelle décennie.
De fait, Saad Hariri présidera demain mardi le deuxième Conseil des ministres ayant 47 clauses administratives et financières sur l'ordre de jour.
Entre-temps, les forces politiques s'apprêtent pour mener la bataille des désignations administratives qui sont au nombre de 79 dont 47% vacantes.
Dans ce cadre, le quotidien "Annahar" a indiqué que "ce sujet commence à réagir fortement dans les coulisses officielles et politiques malgré l'absence de toute entente sur les critères adoptés. De plus, il est probable que les désignations sécuritaires seraient achevées avant celles administratives qui portent sur des postes délicats et éminents aussi bien au Conseil de la direction des FSI qu'au département général de la sécurité générale. De fait, plusieurs responsables politiques et sécuritaires préparent les noms présentés pour les désignations obligeant ainsi les concernés à unifier dans les plus courts délais les critères adoptés afin d'éviter les tractations et une tempête de "quotas".
Cependant, le député chef de bloc parlementaire "Rencontre démocratique" Walid Jumblatt a révélé au quotidien Annahar "qu'en fin de compte, nous ne pouvons éviter les quotas dans les nominations administratives".
Dans cet ordre, le Président de l'Assemblée nationale Nabih Berri a appelé à la mise en œuvre d'une procédure objective dans les nominations administratives afin d'éviter un massacre lors de la discussion des noms. D'où, Berri a proposé de former un comité indépendant de 5 ou 6 juges compétents et justes pour étudier les formulaires des personnes désirant se présenter à la candidature des emplois de la première catégorie. Au même temps, la répartition confessionnelle serait déterminée au niveau politique maintenant l'équilibre."
De plus, Berri a souligné qu'il serait le premier bénéficiant de l'adoption de la compétence dans ces désignations indiquant qu'il soutient le principe de la rotation des emplois réserve faite pour le commandant de l'armée vu qu'il est la personne convenable à la place convenable."
D'autre part, les retombées de la visite historique de Premier ministre Saad Hariri en Syrie persistent à se concrétiser.
Dans cet ordre, le quotidien "Aliwaa" a rapporté d'une source ministérielle que "le Conseil des ministres a demandé aux ministres de lui présenter leurs commentaires concernant les protocoles et les conventions conclus avec la Syrie."
De plus, la source a souligné que "cette révision sera à la tête de l'ordre de jour du Conseil suprême libano-syrien révélant la probabilité de former un conseil de coopération stratégique libano-syrien à l'instar du conseil turco-syrien."
Parallèlement, le quotidien "Assafir" a rapporté de sources politiques informées que le député Walid Joumblatt, se rendra en Syrie dans les prochaines semaines vu que les contraintes entravant cette visite semblent échouées. D'autre part, il se peut que le ministre des Travaux publics et du Transport Ghazi Aridi se rende prochainement à Damas, suite à l'invitation de son homologue syrien.
Dans ce temps, le feuilleton des réconciliations politiques se poursuit au Liban.
Le député Joumblatt a répondu hier au déjeuner de l'ancien député, chef du courant "Tawhid" Wiam Wahhab en présence d'une foule des personnalités politiques.
Joumblatt a indiqué au quotidien "Assafir" que cet entretien tournerait la dernière page du 7 mai et assainirait les plaies de cette phase."
De même, le journaliste Saer Ghandour a indiqué dans son article publié dans le quotidien ";Al-Akhbar" que " cet entretien a englobé plusieurs titres: Wahhab a prouvé qu'il est capable d'être le plus sauvage offensant au moment de la rivalité et qu'il est le premier homme de la réconciliation" conclut-il.
