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Nucléaire: L’Iran favorable à un dialogue fondé sur le respect de ses droits, dit Araghchi

Nucléaire: L’Iran favorable à un dialogue fondé sur le respect de ses droits, dit Araghchi
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Par AlAhed avec agences
 

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, a insisté vendredi le 19 décembre sur la volonté de la République islamique d'Iran de s'engager dans un dialogue fondé sur le respect des droits de la nation, tout en rejetant toute approche fondée sur des pressions unilatérales.
Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue britannique Yvette Cooper, M. Araghchi a critiqué l'attitude irresponsable du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne (Troïka européenne, ndlr) envers le programme nucléaire pacifique iranien.
Il a souligné que la République islamique d'Iran n'avait jamais rejeté les négociations et le dialogue lorsqu'ils étaient fondés sur le respect des droits légaux et des intérêts légitimes de la nation iranienne, mais a clairement indiqué que Téhéran n'accepterait pas les pourparlers qui équivalaient à une imposition unilatérale.
Ce développement survient dans un contexte de tensions accrues à la suite d'une décision illégale des trois parties européennes à l'accord nucléaire de 2015 conclu avec la République islamique d'Iran, connu sous le nom du Plan global d’action commun (PGAC).
Le 28 août, la troïka européenne a invoqué le mécanisme dit de «snapback» prévu par le PGAC, déclenchant un processus de 30 jours visant à rétablir toutes les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre l'Iran.
Téhéran a rejeté cette mesure, la jugeant illégitime, et a rappelé le retrait unilatéral des États-Unis de l'accord nucléaire en 2018 et le soutien apporté par la troïka européenne aux sanctions illégales réimposées au pays à la suite du retrait américain.
Le 26 septembre, les efforts conjoints sino-russes d’obtenir au Conseil de sécurité un délai supplémentaire pour la diplomatie n'a pas recueilli le soutien nécessaire.
Deux jours plus tard, les alliés occidentaux ont prétendu que les résolutions antérieures de l'ONU et les sanctions correspondantes contre l'Iran avaient été rétablies, appelant les États membres à appliquer ces mesures coercitives.
Depuis lors, la République islamique d'Iran a systématiquement souligné qu'elle ne se considérait pas liée par les sanctions, car elle estime que la démarche des alliés occidentaux est moralement, juridiquement et procéduralement erronée. 
De son côté, la secrétaire au Foreign Office britannique Yvette Cooper a évoqué la «nécessité» de poursuivre la voie diplomatique concernant les activités nucléaires iraniennes.
Les deux diplomates ont également échangé leurs points de vue sur un éventail de questions relatives aux relations bilatérales, notamment les questions consulaires, et ont souligné l'importance de poursuivre les consultations à différents niveaux afin d'améliorer la compréhension mutuelle et d'assurer le suivi des questions d'intérêt commun.
 

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