Au moins 110 Palestiniens tués dans les prisons «israéliennes» depuis la prise de fonction de Ben-Gvir
Par AlAhed avec sites web
110 Palestiniens ont perdu la vie dans les prisons «israéliennes» depuis la prise de fonction d'Itamar Ben Gvir en tant que ministre de la sécurité nationale en décembre 2022, rapporte le site «israélien» «Walla».
Ce chiffre représente une hausse brutale et constitue un record sans précédent par rapport aux données disponibles des décennies précédentes, toujours selon le même rapport qui fait part de la détérioration remarquable des conditions des prisonniers palestiniens depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle la guerre génocidaire contre la bande de Gaza a été déclenchée par l’armée «israélienne». Parmi d’autres raisons pour cette situation figure l’intensification de la campagne d’arrestations visant les Palestiniens.
En outre, le rapport met en lumière des conditions de détention déplorables, ajoutant que les prisonniers se sont souvent plaints de souffrir de famine délibérée et de malnutrition sévère.
Les Palestiniens enlevés illégalement «Israël» ont subi une perte de poids importante et sont entassés dans des cellules surpeuplées et sombres, où les conditions sanitaires sont catastrophiques, peut-on lire dans le rapport du site d’information «Walla».
Le Centre d’études sur les détenus palestiniens indique qu’environ 60 % des Palestiniens enlevés et détenus illégalement dans les prisons «israéliennes» souffrent de maladies chroniques. Tragiquement, un nombre significatif d’entre eux ont perdu la vie soit en détention, soit peu après leur libération, en raison de la gravité de leur état de santé.
Des organisations de défense des droits de l'homme palestiniennes et internationales accusent les autorités «israéliennes» de négligence médicale et de mauvais traitements, en plus des conditions de détention difficiles, telles que le manque de nourriture adéquate et de soins de santé.
D'autres rapports sur les droits humains ont indiqué que certaines des décès étaient dus à la violence physique et à la malnutrition, alors que les autorités «israéliennes» n'ont pas révélé de données complètes sur tous les cas.
La majorité des victimes sont des détenus administratifs ou des habitants de Gaza qui ont été arrêtés après la dernière guerre, les organisations de défense des droits indiquant qu'il y a des centaines de disparus dont le sort reste inconnu.
Itamar Ben Gvir, connu pour ses positions radicales envers les Palestiniens, a pris la direction du «ministère de la sécurité nationale» dans le dernier «gouvernement israélien» et supervise directement l'administration pénitentiaire.
Depuis sa prise de fonction, il a pris des décisions strictes à l'encontre des prisonniers palestiniens, notamment la réduction des visites familiales, le renforcement des conditions de détention et la réduction des services essentiels dans les prisons.
Ces politiques ont suscité de vives critiques de la part de la communauté internationale, les organisations de droits de l'homme considérant cela comme une violation du droit international humanitaire, en particulier les Conventions de Genève qui garantissent les droits des prisonniers.
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