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Un prisonnier palestinien meurt en détention dans les prisons d’occupation «israélienne»

Un prisonnier palestinien meurt en détention dans les prisons d’occupation «israélienne»
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Par AlAhed avec sites web 

Le Club des Prisonniers Palestiniens a déclaré dimanche 2 novembre que l’Autorité Générale des Affaires Civiles lui a informé de la mort du prisonnier Mohammad Hussein Mohammad Ghawadra (63 ans) de la province de Jénine dans les prisons d’occupation.

Le Club des prisonniers a expliqué, dans un communiqué que la mort de Ghawadra survient dans le contexte de la poursuite de l’incitation systématique menée par les autorités d’occupation, sous la direction du «ministre extrémiste» Itamar Ben Gvir, qui cherche à faire adopter une loi sur l’exécution des prisonniers et se vante de ses crimes contre eux, alors que les prisonniers palestiniens subissent l’une des formes les plus sévères de guerre d’extermination dans les prisons israéliennes.

Le Club a indiqué que le meurtre du martyr Ghawadra s’ajoute à une série de violations systématiques perpétrées par le système d’occupation contre les prisonniers, dans une tentative délibérée de les tuer lentement et de les détruire psychologiquement et physiquement.
L’occupation avait arrêté le palestinien Ghawadra le 6 août 2024 et l’avait détenu depuis lors dans la prison de «Jalout». Le martyr est le père du détenu administratif Sami Ghawadra, et le père du prisonnier libéré et exilé en Égypte, Chadi Ghawadra, qui a été libéré dans le cadre de l’accord d’échange au début de cette année.

Le Club a souligné que l’administration des prisons d’occupation a intensifié ses crimes et violations après l’accord de cessez-le-feu, en indiquant que les témoignages des prisonniers libérés constituent des preuves accablantes des crimes de torture et d’exécutions extrajudiciaires à l’intérieur des prisons, ce qui a été clairement visible sur les corps des martyrs qui ont été libérés dans le cadre de l’accord.

Après la mort du détenu Mohammed Ghawadra, le nombre de martyrs du mouvement des prisonniers depuis le début de la guerre d’extermination à Gaza s’élève à 81 martyrs dont les identités ont été reconnues, tandis que le crime de disparition forcée continue de toucher des dizaines de détenus.

Le Club a également précisé que la phase actuelle est la plus sanglante de l’histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967, avec 318 morts dont les identités ont été confirmées, tandis que le nombre de corps de prisonniers retenus par l’occupation a augmenté à 89, dont 78 depuis le déclenchement de la guerre.

Le Club des prisonniers a souligné que l’accélération des cas de mort parmi les prisonniers reflète la poursuite de l’occupation dans sa politique de la mort lente, avec une moyenne d’un mort chaque mois.
Il a ajouté que la poursuite des crimes quotidiens contre les prisonniers annonce une augmentation du nombre de martyrs, dans un contexte de détention de milliers de personnes dans des conditions difficiles manquant des éléments de base de la vie, et les exposant à des violations comprenant la torture, la famine, les agressions physiques et sexuelles, la négligence médicale, et la propagation de maladies infectieuses, dont la gale (scabiose) qui a recommencé à se répandre parmi les détenus.

Le Club a indiqué que les exécutions sommaires qui ont touché des dizaines de prisonniers et de détenus révèlent le caractère criminel du système carcéral «israélien», affirmant que les photos des corps remis après le cessez-le-feu constituent une preuve irréfutable de l’ampleur des crimes de guerre commis contre les prisonniers.

Le Club a tenu les autorités d’occupation pleinement responsables du martyre du détenu Mohammed Ghawadra, réitérant son appel au système juridique international pour prendre des mesures urgentes afin de tenir les dirigeants de l’occupation responsables des crimes de guerre contre les prisonniers et le peuple palestinien.
Il a également appelé à l’imposition de sanctions internationales claires pour isoler l’occupation et redonner au système juridique son rôle fondamental dans la protection des droits de l’homme, et mettre fin à l’impunité et à l’immunité dont bénéficie «Israël» avec le soutien de puissances internationales qui le traitent comme une entité au-dessus de la loi et de la responsabilité.

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