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Le Hamas dénonce les menaces de mort de Ben Gvir contre les prisonniers palestiniens

Le Hamas dénonce les menaces de mort de Ben Gvir contre les prisonniers palestiniens
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Par AlAhed avec sites web

Le dirigeant du mouvement Hamas, Mahmoud Mardawi, a dénoncé vendredi 31 octobre les propos du «ministre israélien» extrémiste Itamar Ben Gvir, qui a exposé plusieurs prisonniers palestiniens menottés de manière brutale et les a directement menacés de mort.

Mardawi a affirmé que cet acte constitue une nouvelle étape dans les pratiques agressives, menées par Ben Gvir, contre les prisonniers palestiniens, et une violation flagrante de toutes les normes, valeurs et lois internationales protégeant les détenus.

Selon lui, les déclarations de Ben Gvir ne sont pas de simples menaces isolées, mais s’inscrivent dans une politique continue d’incitation officielle contre le peuple palestinien, cherchant à légitimer la violence et les exécutions sommaires commises par l’occupation «israélienne». 

Le responsable du Hamas a mis en garde contre la politique du «gouvernement» sioniste et contre les conséquences de cette incitation et de ces traitements inhumains à l’encontre des prisonniers, du peuple palestinien et des lieux saints, tenant l’ennemi occupant pleinement responsable de toute répercussion.
Il a appelé les institutions internationales de défense des droits humains et les instances judiciaires à agir immédiatement pour traduire les dirigeants sionistes en justice pour les crimes de guerre et les violations commises contre les prisonniers.

Depuis le début de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, les prisons connaissent une escalade sans précédent des violations envers les détenus palestiniens, incluant des mesures punitives collectives et la privation de droits fondamentaux garantis par le droit international et les Conventions de Genève.

Dès le début de l’agression barbare sioniste, le «ministre de la Sécurité nationale», Itamar Ben Gvir, a ordonné un durcissement des conditions de détention sous prétexte de «dissuasion et prévention de l’incitation». Ces directives ont entraîné la réduction des rations alimentaires et d’eau, la coupure d’électricité et d’eau chaude, la fermeture des cantines ainsi que la confiscation d’appareils électriques et de vêtements dans plusieurs sections.

L’administration pénitentiaire a également suspendu les visites familiales pendant des mois et restreint l’accès des avocats à leurs clients, notamment dans les prisons du «Néguev», de «Ramon», de «Hadarim» et d’«Ofer», tandis que les cas de torture physique et psychologique, ainsi que d’isolement prolongé, se multiplient.

Des témoignages de prisonniers libérés font état de perquisitions quotidiennes menées par les unités «Nahshon» et les forces spéciales de répression sionistes, accompagnées d’insultes, d’agressions physiques et de confiscations de couvertures et de vêtements, en particulier dans les prisons du «Néguev», d’«Ofer» et de «Megiddo».

Selon les organisations de défense des droits humains, le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation «israélienne» dépasse les 10 000 à la mi-2025, dont environ 3 000 en détention administrative sans inculpation, 200 femmes et près de 500 enfants.

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