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Guerre à Gaza: L’UE critiquée pour sa complicité dans les crimes contre les Palestiniens

Guerre à Gaza: L’UE critiquée pour sa complicité dans les crimes contre les Palestiniens
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Par AlAhed avec agences
 

Des groupes de la société civile et des militants de la solidarité internationale se sont réunis vendredi à Luxembourg, avant une réunion du Conseil des affaires étrangères de l'UE, pour exhorter les gouvernements européens à suspendre leurs accords commerciaux et de coopération avec «Israël».
La manifestation, organisée par la Flottille Global Sumud (GSF) et le Mouvement mondial pour Gaza (GMTG), a mis en lumière les préoccupations concernant le traitement des Palestiniens par «Israël» et les liens économiques et politiques de l'Europe avec l'occupation «israélienne».
L'accord d'association UE-«Israël», signé pour la première fois en 2000, constitue le cadre juridique et économique régissant les échanges commerciaux, la coopération en matière de recherche et le dialogue politique entre l'Union européenne et l’entité «israélienne». 
Les militants présents à la manifestation de Luxembourg ont insisté sur le fait que la poursuite ou l'élargissement de cet accord sans conditions pourrait signifier une approbation des politiques «israéliennes», qu'ils jugent contraires au droit international.
«L'Europe ne peut pas parler de droits humains tout en signant des accords commerciaux avec un État qui bombarde des hôpitaux et restreint la liberté de mouvement de toute une population», a déclaré Susan Abdallah, membre du comité directeur de la GSF. «Le moment est venu de faire preuve de clarté morale.»
La manifestation, qui a débuté à 8h30 à l'entrée du Conseil des affaires étrangères de l'UE, comprenait également des ateliers et des tables rondes portant sur le rôle de l'Europe dans le financement des opérations militaires «israéliennes», le maintien du blocus de Gaza et le soutien à l'expansion des colonies «israéliennes».
Parmi les participants figuraient la députée irlandaise Helen Mahony, qui a abordé le lien entre les investissements européens et le complexe militaro-industriel «israélien», ainsi que des représentants colombiens, partageant les enseignements tirés d'initiatives de paix alternatives comme Uniting for Peace (U4P).
Arrêter les exportations d'armes
Les organisateurs ont présenté une proposition politique collective aux dirigeants de l'UE, appelant à la suspension de l'accord d'association UE-«Israël» en vertu de l'article 2, qui impose le respect des droits humains comme condition de coopération.
La proposition demandait également l’arrêt de toutes les exportations d'armes et des transferts de technologies à double usage vers «Israël», et recommandait de réorienter les fonds européens vers la reconstruction de Gaza et des initiatives favorisant l'égalité, la responsabilité et l'autodétermination.
Alors que les militants ont présenté la manifestation comme un appel à la responsabilité, les dirigeants de l'UE ont déjà défendu l'accord d'association comme un outil de dialogue et d'engagement, soulignant que les droits humains sont ancrés dans son cadre juridique.
Dans des déclarations antérieures, le Service européen pour l'action extérieure a mis en avant le dialogue politique en cours avec «Israël» sur ces questions et a insisté sur son soutien à une solution négociée à deux États.
Les observateurs indiquent que la manifestation à Luxembourg fait partie d'une vague plus large de mobilisations mondiales.
Des manifestations similaires ont été signalées à travers l'Europe et en Amérique latine, reflétant l'inquiétude croissante de la communauté internationale face aux atrocités commises par «Israël» à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que le rôle des gouvernements étrangers qui les soutiennent par leurs échanges commerciaux, leur soutien militaire et leurs financements.
La manifestation coïncide avec la reprise des débats au Parlement européen et parmi les États membres sur la question de savoir si les accords économiques avec «Israël» devraient inclure des conditions plus strictes en matière de droits humains.
Selon les analystes, l'issue de l'examen de l'accord d'association par les ministres de l'UE pourrait indiquer la position de l'Europe sur la responsabilité et son rôle dans la lutte «israélo»-palestinienne.
Lorsque le Conseil des affaires étrangères de l'UE s'est réuni, les manifestants sont restés à l'extérieur, brandissant des pancartes, distribuant des tracts et mobilisant les passants pour sensibiliser à leurs revendications.
Les organisateurs ont souligné que leur mobilisation ne se limitait pas à une opposition aux politiques actuelles, mais un appel à une évolution durable de la politique étrangère européenne vers un meilleur alignement sur les normes humanitaires internationales.

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